Jeune critique littéraire au Matin de Paris à la fin des années 1970, il devient romancier, rencontre un certain succès et se voit décerner plusieurs prix littéraires, dont le Prix Médicis. Ce qui lui donne envie de quitter Paris pour l'air vif de l'Île de Man où il s'installe dans la capitale, Douglas, bourgade d'à peine plus de 20 000 habitants. Il ne se consacre plus qu'à l'écriture entre deux voyages, pour l'alimenter.
Français détestant la France, spécialiste de la période qui va de Napoléon III à la Première Guerre mondiale (qu'il juge être « un accident qui m'est incompréhensible, j'essaie de comprendre ce qui a pu susciter cette manifestation de l'instinct de mort de l'Occident et je me plais à rêver ce qu'aurait été ce siècle sans la guerre »), il aime notamment dépeindre avec maints détails la vie d'artistes traversant cette époque.
Version allemande (extrait): Verena von der Heyden-Rynsch, ed.: Vive la littérature! Französische Literatur der Gegenwart. Hanser, Munich 1989, pp. 166-167