Originaire de Diekirch, il est le fils du notaire François-Julien Vannerus (1779-1850) et Marie Madeleine Ernestine Siville (1799-1872) de Bastogne. En 1863, il épouse Marie Rosine Lejeune d'Arlon. Docteur en droit, conseiller communal de Diekirch, de 1865 à 1876, il exerce comme industriel et devient notamment le propriétaire de la fonderie de Diekirch(lb).
Lors d'une élection législative partielle qui a lieu dans le canton de Diekirch le [1], François-Ernest Vannérus est élu à l'Assemblée des États[a] face à M. Ulrich avec 158 suffrages pour 313 électeurs sur 380 inscrits[2]. Il se réclame de la majorité libérale et soutient la politique du gouvernement en place selon une profession de foi rédigée de sa main et publiée quelques jours avant le scrutin dans le journal d'expression allemande Wächter an der Sauer[3]. Son élection est validée lors de la session extraordinaire de l'Assemblée des États du suivant par une commission nommée avant de prêter serment et d'entrer en fonction[4]. Il est réélu dans la même circonscription aux législatives de juin 1863.
↑« Luxembourg, 5 juillet : dépêches télégraphiques », L'Union, , p. 1 (lire en ligne).
↑(de) « An die Wähler des Cantons Diekirch », Wächter an der Sauer, , p. 1 (lire en ligne).
↑« Session extraordinaire de l'Assemblée des États : séance d'ouverture », Courrier du Grand-Duché de Luxembourg, , p. 1 (lire en ligne).
Voir aussi
Bibliographie
Nicolas Als et Robert L. Philippart, La Chambre des Députés, histoire et lieux de travail, Luxembourg, Chambre des députés du Grand-Duché de Luxembourg, , 559 p. (ISBN2879540216 et 9782879540214).