Il est aussi connu sous les noms de frêne de grève et de frêne gras[1].
Autrefois très abondante dans les forêts et villes du Nord-Est américain, cette espèce est aujourd'hui considérée, avec le frêne bleu et le frêne blanc, en danger critique d'extinction par l'UICN[2]. La raison de ce déclin est l'arrivée d'une espèce exotique de coléoptères appelée agrile du frêne et dont l'invasion a tué plusieurs millions de frênes ravageant ainsi les populations du Canada et des États-Unis[2],[3]. En 2014, le Service des forêts des États-Unis estimait que l'invasion de l'agrile du frêne pourrait décimer 90% des frênes nord-américains[4].
En Amérique du Nord, cet arbre fait partie des traditions de nombreux peuples autochtones en vannerie (ex. tressage de panier), notamment les Abénakis, ou les Mohawks (anglais). En effet, une fois abattu, il est possible d'en tirer de longues éclisses, à la fois malléables et résistantes.
Description
Ce petit arbre avec une couronne étroite a une écorce gris clair qui est molle et ressemble à du liège lorsque l’arbre est jeune, et s’écaille avec l’âge. Les folioles de forme ovale qui composent les tiges centrales sont de couleur vert foncé et saillantes. Les feuilles entières, contrairement aux folioles simples, ont tendance à tomber à l’automne[5].
Notes et références
↑ a et bBrouillet et al., « Fraxinus nigra Marshall », sur VASCAN, la Base de données des plantes vasculaires du Canada, 2010+ (consulté le )
↑(en) Daniel A. Herms et Deborah G. McCullough, « Emerald Ash Borer Invasion of North America: History, Biology, Ecology, Impacts, and Management », Annual Review of Entomology, vol. 59, no 1, , p. 13–30 (ISSN0066-4170 et 1545-4487, DOI10.1146/annurev-ento-011613-162051, lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) Maggie Koerth-Baker, « After the Trees Disappear », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )