Frédéric Pascal, né à Nîmes (Gard) le , est un matadorfrançais, fondateur du Syndicat des toreros français auquel il a consacré beaucoup de temps[1].
Présentation et carrière
Il abandonne ses études d'ingénieur pour la tauromachie et s'entraîne au cours des ferias de village du Gard. Il finit par obtenir quelque contrats de novillero à une époque où le mundillo considérait qu'il fallait d'abord être espagnol pour être torero[2].
Il prend son alternative le 22 août1976, avec pour parrain Francisco Ruiz Miguel, et pour témoin Luis Francisco Esplá devant le taureau Economista de Juan Pedro Domecq[1]. Sa prestation est assez bonne, mais comme tous les pionniers nîmois des années 1970, auxquels s'ajoutent le montpelliérain Chinito et le lyonnais Patrick Varin, il a beaucoup de mal à faire une carrière de matador[3].
Torero militant
Plutôt que de quitter le ruedo, Pascal s'engage comme banderillero dans différentes cuadrillas., mais il ne travaille qu'en France. Il fonde le Syndicat des toreros français qu'il a mis du temps à faire reconnaître[1]. Il poursuit ainsi le travail de l'Association des toreros français fondée en 1971 par Simon Casas et Alain Montcouquiol (Nimeño I)[4],[5].
Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN2-221-09246-5)
Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN978-84-96820-37-1 et 84-96820-37-8, lire en ligne), Annexe CD-Rom 112 pages