La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. la fosse sert de camp de prisonniers, puis de parc à matériel. Le puits est ravalé à 354 mètres en 1950 et le puits est utilisé comme bure. Il est remblayé en 1964 et le chevalement est détruit deux ans plus tard. Les installations sont détruites, et le terril est par la suite exploité.
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 3, le puits est mis en sécurité en 2000. Il ne reste rien de la fosse.
Elle est destinée à assurer l'aérage de la fosse no 2[A 1], sise à 816 mètres au nord-est[note 1]. C'est la seule fosse de la compagnie à ne pas être baptisée. L'orifice du puits est situé à l'altitude de 32 mètres[JA 1]. Le passage du niveau se fait par le procédé Chaudron, avec une trousse coupante en maçonnerie de seize mètres de hauteur pour la traversée des sables boulants de la tête. Le cuvelage est en fonte sur une hauteur de 80 mètres[SB 1].
Le terrain houiller a été atteint à la profondeur de 156 mètres[JA 1]. Le diamètre du puits est de 2,30 mètres[A 1]. Sa profondeur est de 210,13 mètres en 1887[SB 1].
L'extraction des charbons maigres cesse en 1941 car la fosse no 3 devient retour d'air pour la fosse no 2 jusqu'en 1946[A 1]. La production totale de charbons maigre est de 3 831 633 tonnes. La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies[B 1]. Après avoir servi de camp de prisonniers, le carreau est devenu un parc à matériel. En 1950, le puits est approfondi de 220 à 354 mètres. La fosse est alors utilisée comme bure pour l'exploitation de la fosse no 2 et est dénommée bure no 3[B 1]. Le puits est remblayé en 1964. Le chevalement est détruit en 1966[B 1]. Le puits est mis en sécurité en 2000[3].
Reconversion
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[4]. Il ne reste rien de la fosse[3].
Le terril no 211, 3 d'Oignies, situé à Libercourt, est le terril de la fosse no 3. Il a été exploité, et est situé à l'est de la ligne de Paris-Nord à Lille, à l'inverse du puits[5],[6].
Notes et références
Notes
↑ a et bLes distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris,
Références à Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique d'Arras, Imprimerie nationale, Paris,
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 79.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, .
Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris, , 98 p.
Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique d'Arras, Imprimerie nationale, Paris, , p. 152.