En 1668, le prince Louis II de Bourbon-Condé, seigneur et baron de Châteaubriant, décide d'exploiter les ressources, notamment forestières, de sa baronnie. Condé veut également ainsi mettre à profit les nombreuses ressources minières du Pays de Châteaubriant. Le , le Conseil des princes décide la construction d'une "usine à fer", au lieu-dit "Le Moulin Péan", au bord du Don, en Moisdon. Le prince de Condé passe contrat avec un technicien, du nom de René Saget[1],[2].
La Forge Neuve, d'abord appelée "Forge-Péan"[2] est une "usine à fer" constituée de trois ateliers :
Une forge d'affinerie, permettant la transformation de la fonte en fer,
Un atelier de fenderie, pour réaliser des grandes barres de fer standardisées, aux tailles et poids identiques pour la construction et la marine royale. Ces barres représentent l'essentiel de la production.
Deux halles à charbon ainsi que des logements (logements ouvriers et maisons de maîtres) viennent compléter cet ensemble.
En 1952, une SCI (Société Civile Immobilière) rachète le site et évite ainsi que la Forge Neuve retombe dans le domaine privé. Le site devient alors un lieu de loisirs, de promenades, de distractions. Un premier musée ouvre en 1984 dans l'ancienne halle à charbon, avant d'être entièrement rénové en 2013.
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↑Belhoste Jean-François, Maheux Hubert, (dir.), Les forges du Pays deChâteaubriant, Cahiers de l’Inventaire, n° 3, Nantes, DRAC Pays de la Loire,
↑ abc et dPérennès, Ronan, De l'histoire au patrimoine, la Forge Neuve, Moisdon-la-Rivière, Châteaubriant, HIPPAC : Société historique du Pays de Châteaubriant, , 176 p. (ISBN978-2-918217-05-3, BNF44291946)
↑Desnoës Claude, Gautier Raymond et Rousselot Pierre, Basse-Indre : du fer puddlé aux acierspour emballage, Indre, Ponctuation, , p. 54.
↑Macé, François, Les camps de Châteaubriant, La Forge et Choisel, 1939-1946,, Châteaubriant, Amicale de Châteaubriant, Voves et Rouillé,
Andrieux Jean-Yves, Forges et hauts fourneaux en Bretagne du XVIIe au XIXe siècle, Nantes, Cid, 1987.
Belhoste Jean-François, Maheux Hubert, (dir.), Les forges du Pays de Châteaubriant, Cahiers de l’Inventaire, n° 3, Nantes, 1984.
Desnoës Claude, Gautier Raymond, Rousselot Pierre, Basse-Indre : du fer puddlé aux aciers pour emballage, Indre, Ponctuation, 1999.
Diderot Denis,Alembert Jean Le Rond d’, Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences,des arts et des métiers, 1751-1772, t. VII, article « Grosses forges », p. 135-170.
Macé François, Les camps de Châteaubriant, La Forge et Choisel, 1939-1946, Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2004.
Pérennès Ronan, De l'histoire au patrimoine, la Forge Neuve, Moisdon-la-Rivière, Châteaubriant, HIPPAC, 2014.
Sigot Jacques, « L’internement des tsiganes en France, 1939-1946 », Revue d’études tsiganes, n° 2, 1995.