La FA12C fait ses débuts au Grand Prix de France, lors duquel Alex Caffi, rétablit de son accident, demande à Jackie Oliver, le patron de Footwork Racing, de lui rendre sa place de titulaire. Ce dernier refuse, obligeant alors l'Italien à déposer un recours devant le tribunal d'instance de Nevers, qui se déclare incompétent à traiter cette affaire. Lors des qualifications, Michele Alboreto se qualifie en vingt-cinquième position, à 4,2 secondes de la pole position établie par Riccardo Patrese, tandis que Stefan Johansson échoue à se qualifier, puisqu'il ne réalise que le trentième temps des qualifications. En course, un problème de transmission contraint Alboreto à abandonner au trente-et-unième tour[1],[2],[3].
Lors du Grand Prix suivant, disputé en Grande-Bretagne, Alboreto se qualifie en vingt-sixième et dernière position, à 5,2 secondes de la pole position de Nigel Mansell, quand Johansson échoue à se préqualifier. En course, l’Italien est à nouveau victime d'une défaillance de sa transmission, au vingt-cinquième tour[4],[5].
En Allemagne, Alex Caffi remplace Johansson, mais n'est pas autorisé à effectuer des essais privés pour s'entraîner en vue de son retour, Jackie Oliver n'ayant pas apprécié que son pilote lui réclame le versement des primes des quatre Grands Prix qu'il a manqués cette saison. Caffi et Alboreto échouent à se qualifier, de même que pour les trois Grands Prix suivants[6],[7].
Il faut donc attendre le Grand Prix du Portugal pour qu'une FA12C se qualifie pour la course, puisque Michele Alboreto effectue le vingt-quatrième temps, à 4,3 secondes de Patrese, alors que Caffi échoue de nouveau à se qualifier. L'Italien termine la course en quinzième position, à trois tours de Patrese. C'est la première fois que l'écurie Footwork termine une course cette saison[8],[9]. Le même scénario se reproduit en Espagne, sauf qu'Alboreto abandonne au bout de vingt-trois tours à la suite de la casse de son moteur[10].
Au Japon, Caffi réussit pour la première fois de la saison à se qualifier en réalisant le vingt-sixième et dernier temps, juste devant Alboreto. Il termine la course en dixième position, à deux tours du vainqueur Gerhard Berger[11],[12].
Enfin, en Australie, Alboreto s'élance depuis la quinzième place sur la grille et termine treizième, tandis que Caffi, parti de la vingt-troisième place, finit quinzième[13],[14].
À l'issue de la saison, Footwork Racing termine dix-septième du championnat du monde des constructeurs, sans avoir marqué de point[15].
Résultats en championnat du monde de Formule 1
Résultats détaillés de la Footwork FA12C en championnat du monde de Formule 1