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Parmi les premiers clubs français, créés au début des années 1890, nombreux sont ceux basés à Paris : le Club français, fondé par des Français, le Standard AC et The White Rovers, créés par des Britanniques. Ces deux derniers jouent en 1894 la finale du premier championnat de Paris, disputé dès lors chaque année sous l'égide de l'USFSA. Les rivalités se nourrissent de ces compétitions annuelles et se développent rapidement devant le succès populaire rencontré dans la capitale.
Après la Première Guerre mondiale, le football français s'unit et reprend son développement. Paris compte alors plusieurs des principaux clubs français, qui se disputent les honneurs du championnat de Paris et de la nouvelle Coupe de France, dont les six premières éditions sont remportées par des clubs parisiens : le Red Star et l'Olympique de Paris (basés au nord de Paris et qui fusionnent en 1926), le Cercle athlétique de Paris situé à l'est de la capitale, le Club français évoluant dans l'ouest de la ville, et les sections football de trois grands clubs omnisports parisiens, à savoir le CASG, le Stade français et le Racing Club de France basé à Colombes sous le nom de Racing Club de Paris. En 1932-1933, lors du premier championnat de France de football, quatre clubs parisiens adoptent le statut professionnel nécessaire à leur inscription : le Red Star, le CA Paris, le Racing et le Club français. Ils sont rejoints l'année suivante par l'US Suisse. L'entre-deux-guerres marque pourtant la fin de la prédominance parisienne sur le football national, et la disparition progressive de tous ces clubs, qui connaissent les uns après les autres de graves difficultés financières. Le Racing, le Red Star et le Stade français sont tour à tour les seuls représentants de Paris en première division, sans cependant remporter le moindre titre.
A la fin des années 1960, le Stade français descend en deuxième division, comme son voisin du Racing l'avait fait quelques années auparavant. Seul subsiste un Red Star moribond dont l'image est associée à la banlieue nord de Paris. La capitale française n'a plus aucun représentant au sein de l'élite, fait rare pour une ville de l'importance de Paris en Europe et dans le monde. En 1969, la Fédération française, inquiète de la fragilité des clubs parisiens, lance un projet de nouveau club baptisé « Paris Football Club ». Ce projet conduit à la fondation du Paris FC mais aussi du Paris Saint-Germain, à la suite d'une fusion-scission avec le Stade Saint-Germain. Le PSG est devenu depuis le milieu des années 1970 le seul club francilien évoluant dans l'élite, à l'exception du Racing CF sous les éphémères appellations Matra Racing et Racing Paris 1 dans les années 1980, reléguant toute rivalité régionale dans les divisions inférieures.
Depuis la fin des années 1990, avec la construction puis l'ouverture du Stade de France, la création d'un 2e grand club sur Paris intra-muros et sa proche banlieue, capable de rivaliser avec le PSG, est un marronnier du football français. En 2015, le Paris FC et le Red Star rejoignent la Ligue 2 avec plus ou moins de réussite, mais laissent augurer de nouvelles rivalités régionales sur Paris et sa région.
Meilleure illustration de la multiplication des clubs, trois divisions sont mises en place à Paris dès 1897. Cette même année, le Paris Star initie l'organisation d'une coupe nationale réservée aux clubs n'alignant pas plus de trois joueurs étrangers, la Coupe Manier. Une Coupe Dewar, ouverte à tous sans restriction, est immédiatement créée en réaction.[réf. nécessaire]
La première Coupe de France a vu 9 clubs franciliens passer le cap des seizièmes de finale. Elle a été remportée par l'Olympique sur le score de trois buts à zéro face au FC Lyon, notamment grâce à un doublé du parisien Émile Fiévet, qui devient le premier buteur en finale de Coupe de France[3]. L'édition suivante voit un succès équivalent de la part des clubs parisiens et voit l'organisation d'une finale 100 % parisienne entre le CA Sports généraux, club fondé en 1903, et l'Olympique. Devant près de 10 000 spectateurs, le CASG s'impose par trois buts à deux après prolongation.
À l'époque de la Ligue parisienne, le Red Star remporte trois titres, en 1920, 1922 et 1924. Le Stade français réalise la même performance grâce à des victoires en 1925, 1926 et 1928. Le Club français remporte les deux titres de 1929 et 1930 et est égalé par le Racing Club de Paris qui remporte ceux de 1931 et 1932. L'Olympique et le CA Paris remportent tous deux un seul titre, à savoir celui de 1921 pour l'Olympique, et celui de 1927 pour les Capistes. Le championnat de 1923 n'est pas disputé.
En Coupe de France, sur les 11 titres mis en jeux, 6 sont remportés par des clubs parisiens, dont quatre par le Red Star, en 1921, 1922, 1923 et 1928.
L'année 1924 voit l'organisation des Jeux olympiques d'été à Paris. En football, l'équipe d'Uruguay gagne le tournoi olympique. Son milieu de terrain, José Andrade, éblouit les spectateurs parisiens par ses dribbles, ses changements de rythme et son élégance. Il est élu meilleur joueur du tournoi. Ces jeux offrent à Paris le Stade olympique de Colombes, ex-stade du Matin (1907), qui est doté de 45 000 places dont 20 000 assises grâce au financement du Racing Club de France qui obtient 50 % des recettes des Jeux.
L'année suivante, l'US suisse obtient le statut professionnel et participe à la première édition du Championnat D2. Le Red Star finit champion de D2, l'US Suisse déclare forfait général au bout de 19 rencontres, le RC Paris finit onzième sur quatorze clubs de D1, le CA Paris termine dernier de D1 et est relégué en D2, et le Club français termine douzième sur quatorze clubs de D2.
Le football parisien se relève néanmoins à travers la figure du RC Paris qui réalise de bonnes saisons, finissant troisième en 1934-1935, champion en 1935-1936, et à nouveau troisième en 1936-1937. Son rival en première division est alors le Red Star, qui réalise de moins belles performances en D1. Le CA Paris, quant à lui, réussit à se stabiliser en D2. En Coupe de France, les débuts sont durs également, par exemple, en 1932, le CA Paris est éliminé en trente-deuxième de finale face aux amateurs de l'US Boulogne. En 1933-1934, aucun club ne passe le cap des huitièmes de finale.
À la déclaration de guerre, les trois clubs professionnels parisiens évoluent ensemble en D1. Le Club français disparait en 1940.
Du sommet de la D1 à la chute du football parisien (1945-1970)
Le 26 mai 1946, le Red Star Olympique dispute une nouvelle finale de Coupe de France, perdue 4-2 contre Lille OSC (4-2) à Colombes devant 59 692 spectateurs.
En 1948, le Red Star fusionne avec le Stade français et devient le Stade français - Red Star, fusion qui s'avère malheureuse. Au bout de deux saisons médiocres, le Red Star abandonne le football professionnel. En 1952, le club réintègre le championnat de France de division 2 et retrouve son voisin d'Auteuil, le Stade Français football devenu Stade Français FC.
Entre 1950 et 1953, le RC Paris frôle plusieurs fois la relégation et est finalement intégré au championnat D2 à l'issue de la saison 1952-1953.
Dans les années 1950-1960, le style offensif du Racing séduit les spectateurs du Parc des Princes qui, avec 20 000 personnes de moyenne à chaque match, est de loin le stade le plus fréquenté du pays[4]. Le club ciel et blanc préférant évoluer au stade de la Porte de Saint-Cloud à Auteuil, plus proche de la capitale, plutôt qu'au stade Olympique Yves-du-Manoir de Colombes, un peu plus grand à l'époque, mais mal desservi par les transports en commun.
Le Stade français, qui a obtenu le statut pro en 1942, le perd en 1968. Le Red Star perd son statut pro en 1960, le récupère en 1961, puis, parvenant à se sauver grâce à une fusion incongrue avec le Toulouse Football Club, le perd à nouveau en 1978. Le RC Paris, pour sa part, perd son statut pro en 1967, après avoir néanmoins réalisé de belles performances entre 1958 et 1962, finissant deux fois deuxième et deux fois troisième.
Échec du Paris FC et émergence du Paris Saint-Germain (1970-1990)
Au début des 1970, la capitale ne dispose d'aucun club en première division et lors de la saison 1970-1971, le Red Star, basé à Saint-Ouen depuis des années, représente la banlieue et plus exactement le département de la Seine-Saint-Denis. Le Paris FC, créé en 1969, essaye de devenir le nouveau grand club de Paris intra-muros, mais cela échoue. Cependant, un nouveau club parisien arrive en D2, accompagné de deux autres: le Paris Saint-Germain issu de la fusion en 1970 du Stade Saint-Germain et du Paris FC, le Paris-Joinville ainsi que l’Entente Bagneaux-Nemours-Fontainebleau[5]. Sportivement, la première saison du club en D2 se termine par un titre de champion de France et une promotion en D1. À la suite de pressions de la mairie de Paris qui refuse de subventionner un « club banlieusard[6] », le club est scindé en deux en mai 1972 : la section professionnelle passe sous les couleurs du Paris FC et reste en D1, tandis que les amateurs du Paris-Saint-Germain Football Club sont relégués en Division 3, là où évoluait l'équipe réserve. Le mariage avec le PFC aura tenu moins de deux ans[7].
Cependant, le club amateur réalise deux montées consécutives et revient en D1 en 1974. Depuis, le parcours du club n'est entaché par aucune relégation: un record inégalé à ce jour, le Paris-Saint-Germain étant le club le plus ancien de D1.
En parallèle, Paris-Joinville participe à la D2 de 1967 à 1969 puis de 1970 à 1972, et finit à la septième place de l'édition 1967-1968. Ce club atteint également les huitièmes de finale de la Coupe de France en 1967-1968. Enfin de 1970 à 1978 puis de 1981 à 1983, le Racing club de Fontainebleau, alors connu sous le nom d'Entente Bagneaux Fontainebleau Nemours, évolue en Division 2, et réalise notamment un très bon parcours en 1970-1971 où le club finit cinquième.
Au début des années 1980, l'industriel Jean-Luc Lagardère et le groupe Matra reprennent la section football du Racing Club de France qui fusionne avec le Paris FC, tout juste redescendu en Division 2, dans le but de redorer le blason ciel et blanc et de devenir le second grand club de football de la capitale avec le jeune Paris Saint-Germain, fondé en 1970.
L'équipe professionnelle devient le Matra Racing puis le Racing Paris 1 et les amateurs repartent en Division 4 sous le nom de Paris Football Club 83. Malgré les sommes investies, le club ne rencontre de succès ni sportif ni populaire auquel se rajoute de nombreux déboires financiers. Le dernier derby parisien en Division 1 s'est d'ailleurs joué entre le Paris SG et le Racing CF de l'ère Matra[8], à l'avantage du PSG. En 1990, le Racing reprend le nom de Racing Club de France Football. Le club abandonne le professionnalisme et se retrouve en Division 3 avec le Paris FC.
Monopole du PSG sur le football parisien (1990-2015)
Au début des années 2010, il n'y a à Paris qu'un seul club professionnel, c'est le Paris Saint-Germain. Ensuite vient en National, le Paris FC, qui y végète à nouveau depuis 2006, après avoir fréquenté la troisième division pendant dix ans, de 1989-1990 à 1999-2000, et le Red Star, basé à Saint-Ouen depuis de longues années. Le Racing Club de France Football redevenu un temps RC Paris puis Racing Club de France Football-Levallois 92 et aujourd'hui Racing Club de France football Colombes 92, évolue quant à lui en Division d'Honneur au sein de la Ligue Paris Ile-de-France. Par ailleurs, on notera une performance exceptionnelle du Red-Star en Coupe de la Ligue de football, en 1999-2000. Ce dernier atteint les demi-finales, perdues, contre le FC Gueugnon, futur vainqueur de la compétition.
Retour du professionnalisme multiple (depuis 2015)
En 2011, le Red Star est promu en National en tant que troisième meilleur deuxième de CFA 2010-2011 et rejoint le Paris FC présent dans le championnat depuis 2006. L'US Créteil-Lusitanos, club de la banlieue sud-est, qui avait passé quelques années en seconde division dans les années 2000, évolue aujourd'hui, en National 2.
Lors de la saison 2014-2015 de National, le Red Star et le Paris FC terminent respectivement premiers et deuxièmes du classement, et montent en Ligue 2.
Grâce à ces accessions, la capitale française renoue avec le professionnalisme multiple, qui avait disparu en 1992, avec l'abandon du RC Paris[note 1].
Depuis 2015, le PFC et le Red Star effectuent l'ascenseur entre le National et la Ligue 2. Cependant ces deux clubs sont aujourd'hui les seuls à pouvoir représenter le football de haut niveau en région parisienne avec le Paris Saint-Germain, actuellement en situation de monopole.
La structure professionnelle du Racing Club de France football prend le nom de RC Paris de 1932 à 1967. Le club redevient RC Paris de 1983 à 1987 et récupère en 1983 la structure professionnelle du Paris FC. Il adopte ensuite les noms de Matra Racing de 1987 à 1989 et de Racing Paris 1 de 1989 à 1990.
Club fondé sous le nom d' FC Gobelins et basé dans le 13e arrondissement de Paris. En 2012, le club absorbe le Stade olympique de Paris et change son nom en « Football Club des Gobelins Paris 13 », en 2020, alors qu'il évolue en National 2, le FC Gobelins Paris 13 change son nom en Paris 13 Atletico. Evolue en National lors de la saison 2022-2023. Joue au stade Boutroux.
Encore récemment, les deux clubs évoluaient ensemble en CFA de 2007 à 2009. De 1999 à 2001, les deux clubs se sont également croisés en National (Troisième niveau footballistique français).
En des temps plus reculés, on notera quatorze saisons communes en D1 entre 1932 et 1949 dont quatre saisons de championnat de guerre. On remarquera d'autre part les saisons 1953-1954 et 1964-1965, où les deux clubs évoluent ensemble en D2.
Liste des rencontres officielles en championnat par saison
En Division 2 1975-1976, le Red Star est affecté au groupe B, alors que le Paris FC est affecté au groupe A. En 2001-2002, alors que les deux clubs évoluent en D4, ils sont également affectés à des groupes différents.
C'est entre ces deux clubs que s'est jouée la place en Division 1[pas clair]. Cependant, les confrontations directes entre le Paris FC et le Paris SG ont été très peu nombreuses, dans la mesure où le PSG évolue en Division 1 / Ligue 1 sans interruption depuis 1974, et le PFC ayant connu cette division à trois reprises : les deux premières fois de 1972 à 1974, soit avant la montée du Paris Saint-Germain, et la troisième fois en 1978-1979, où ils finirent dix-neuvième et sont relégués à nouveau pour ne plus jamais monter. Chacune des deux rencontres de 1978-1979 se sont soldées par des matches nuls.
En 2011, les deux clubs se sont croisés en seizièmes de finale de la Coupe Gambardella, où le Paris FC a éliminé le Paris SG aux tirs au but. L'ambiance dans le stade Maryse-Hilsz, garni par plus de 400 supporters habitués au Parc des Princes, était électrique[17].
Liste des rencontres officielles en championnat par saison
C'est lors de la saison 1971-1972 qu'eut lieu le premier derby entre le tout jeune Paris Saint-Germain Football Club et son vieux voisin audonien du Red Star Football Club en Division 1. Le match se déroula au stade olympique Yves du Manoir de Colombes, (le Parc des Princes étant en reconstruction à cette époque), devant 10 000 spectateurs et se solda par une victoire du Paris SG, 4 buts à 1. Lors de cette saison, d'ailleurs, les deux clubs parisiens jouaient l'ensemble de leurs matchs à domicile au stade de Paris, plus connu sous le nom de stade Bauer à Saint-Ouen.
Le Paris SG et le Red Star se retrouvent en Division 2 lors de l'exercice 1973-1974. Ils réalisent une bonne saison puisque tous deux remontent en Division 1.
La saison 1974-1975 est marquée par les deux dernières confrontations entre un club résidant depuis un an dans un Parc des Princes tout juste rénové et son doyen, le Red Star, club de la banlieue rouge basé à Saint-Ouen depuis de longues années et sur le déclin, puisque ce dernier descendra en seconde division à la fin de cette saison.
Liste des rencontres officielles en championnat par saison
Les confrontations directes entre clubs franciliens ont notamment eu lieu en National ou en National 2.
Rivalité entre l'US Créteil-Lusitanos et le Paris FC
La rivalité entre Paris FC et US Créteil-Lusitanos, club de banlieue, n'est pas véritablement une réelle rivalité historique. Elle est née en raison de la relégation du club cristolien en National en 2007, qui rejoint le Paris FC, qui venait de réaliser une saison satisfaisante, finissant à une solide sixième place. De plus, depuis le début des confrontations en championnat, les clubs réalisent souvent des parcours proches, l'exemple le plus frappant étant celui de la saison 2010-2011 où les deux clubs ont fini avec deux points d'écart seulement. La rivalité a pris un tournant en avril 2008 où les Béliers se sont imposés à la surprise générale sur le terrain du PFC sur le score de 4 buts à 2, mettant fin à tout espoir de remontée en Ligue 2 cette saison-là pour les parisiens.
En 2009-2010, alors que l'US Créteil réalise une bonne saison et se rapproche de son objectif de retour en Ligue 2, c'est lors du derby que les espoirs de remontée s'envolent pour Créteil, et que le PFC est contraint d'oublier ses envies de dépasser son rival cristolien[22].
Des incidents entre Ultras ont été à déplorer[23] et les ultras des deux clubs entonnent régulièrement des chants hostiles au club adverse, même lors des matches ne concernant qu'un seul des deux clubs. Des affrontements physiques sont d’ailleurs souvent à déplorer lors de ce derby. En revanche, les relations entre les directions des deux clubs sont cordiales, comme l'atteste le fait qu'un match amical est organisé quasiment chaque année depuis plusieurs années lors de la préparation d'avant-championnat au mois de juillet.
Le football féminin est également implanté en région parisienne et des confrontations parfois tendues peuvent avoir lieu.
Rivalité entre la VGA Saint-Maur et le Juvisy FCF (appelé Paris FC Féminines depuis 2017)
L'une des premières rivalités notables en région parisienne est celle entre la VGA Saint-Maur et le FCF Juvisy. Si la rivalité se joue en termes de prestige et de palmarès, elle n'a jamais été vraiment effective sur le terrain, la VGA étant le grand club français des années 1980 et le FCFJ celui des années 1990. Durant les années 2000, la VGA a été reléguée. La remontée du club en Division 1 pour la saison 2015-2016 ouvre la voie au retour de la rivalité. Les deux clubs restent malgré tout, derrière l'Olympique lyonnais (anciennement FC Lyon) (9 titres), les équipes qui ont été sacrées championnes le plus grand nombre de fois (6 titres chacune).
Rivalité entre Juvisy FCF (Paris FC Féminines depuis 2017) et Paris Saint-Germain Féminines
Avec la remontée en D1 du PSG en 2001, c'est le club phare du football francilien masculin qui voit sa section féminine revenir au premier plan.
Les premières saisons sont décevantes et la meilleure (2007-2008) est synonyme de 5e place et de finale de Challenge de France (équivalent féminin de la Coupe de France). L'été 2009 marque un tournant dans la rivalité : le PSG recrute notamment quatre internationales françaises : Élise Bussaglia, Julie Soyer, Sonia Bompastor et Jessica Houara et obtient le prêt de Camille Abily en provenance du Los Angeles Sol, celle-ci finissant meilleure buteuse du club. Le PSG et Juvisy se disputent alors la deuxième place (qualificative pour la Ligue des Champions), derrière l'OL, et Juvisy remporte le duel à distance avec son rival parisien celui-ci se consolant avec une victoire en Challenge de France. Le 18 octobre 2009, à l'occasion de PSG-Juvisy, disputé au Parc des Princes, le record de spectateurs pour un match de D1 est battu avec 5 892 personnes présentes en tribune. À cette occasion, le PSG s'impose 1-0 grâce à un but d'Abily. Lors de la saison 2010-2011, c'est le PSG qui décroche la 2e place, toujours derrière l'OL, et se qualifie pour la Ligue des Champions, Juvisy ne terminant qu'à la 4e place.
↑Hubert Beaudet, L'aventure fantastique de la Coupe de France de football, Paris, Carrère, 1989, p. 10-13
↑Les 20 000 sont dépassés en 1958-1959 et 1960-1961 et le Racing conserve la meilleure affluence saisonnière de 1955-1956 à 1963-1964. Source : stades et spectateurs.
↑Pierre-Louis Basse, PSG. Histoire secrètes 1991-1995, Paris, Solar, 1995. Chapitre « La révolution était codée » sur l'arrivée de Canal+ au PSG, p. 27-57.
↑Guillaume Hanoteau, Le Red Star : Mémoires d'un club légendaire, Seghers, (ISBN2-232-14506-9), p. 145.