1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 24 mai 2019
Alors que Ngamukol évolue à Palencia, il a pour coéquipier Benjamín Zarandona, qui lui propose de l'accompagner en équipe de Guinée équatoriale. En , il dispute ainsi un match avec la sélection des moins de 20 ans lors des tours qualificatifs pour la Coupe d'Afrique des nations junior 2011[5]. En , Ngamukol est appelé en sélection A de Guinée équatoriale pour disputer un match amical face au Maroc[6], mais il décline finalement la sélection.
En 2010, il revient en France et signe à l'Union sportive Roye-Noyon, près de la région parisienne, en CFA 2. Il est alors détecté par un agent, qui lui propose un essai en Suisse[2]. L'été suivant, il signe son premier contrat professionnel au FC Wil, en deuxième division[2]. Il s'y fait remarquer, en marquant notamment 7 buts en 27 matchs[1]. En , le FC Thoune, club de l'élite suisse, annonce son arrivée et la signature d'un contrat de deux ans[7]. Il marque son premier but dès la deuxième journée et réalise une première partie de saison de qualité.
Le , il est transféré au Grasshopper Club Zurich, l'un des principaux clubs du pays, contre une indemnité estimée à 800 000 €. Le , il inscrit un doublé contre les Young Boys Berne (victoire 2-0)[8], et remporte en fin de saison son premier trophée, la Coupe de Suisse, aux tirs au but[9]. En 2013 et 2014, son équipe termine à la 2e place du championnat. Il joue alors ses premiers matchs de Coupe d'Europe, en tour préliminaire de la Ligue des champions face à l'Olympique lyonnais puis en Ligue Europa contre la Fiorentina. Il inscrit un but lors de ce dernier match[10].
Arrivé au terme de son contrat à Zurich en 2015, il annonce son souhait de revenir en France[11]. Il signe finalement au Red Star, un de ses clubs formateurs, promu en Ligue 2[12],[13]. L'attaquant s'y impose rapidement comme un joueur majeur[2]. Ngamukol inscrit onze buts en Ligue 2 pour sa première saison avec le Red Star[1], avec notamment un doublé lors de la réception du FC Metz[14]. Son association en attaque avec Hameur Bouazza porte le Red Star qui finit cinquième de Ligue 2, à un point de la montée. La saison suivante voit le club enchaîner les déconvenues et plonger dans le bas du classement. Le Red Star est avant dernier et descend en National. Cette situation entraine le départ d'Anatole Ngamukol.
Le , Ngamukol fait son retour dans son club formateur du Stade de Reims où il hérite du numéro neuf[15],[16]. Jouant 26 matches et marquant un but, il participe à la conquête du titre de champion de France de Ligue 2 et à la montée du club en Ligue 1 en 2018.
Le club rémois ne compte pas sur lui pour jouer en Ligue 1 et le président lui demande en de se trouver un autre club. Il lui reste pourtant un an de contrat et Ngamukol refuse de partir. Il est écarté du groupe. Avec le soutien de l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), il dénonce une situation de harcèlement professionnel. Le stade de Reims lance une procédure de licenciement pour faute grave auquel le joueur réponde par une plainte pour dénonciation calomnieuse. Le club lui propose finalement de lui payer les mois de salaire lui restant jusqu’à la fin de son contrat et de le libérer mais Ngamukol refuse et préfère aller au bout de la procédure judiciaire dans laquelle la Ligue de football professionnel (LFP) est également impliquée[17].
Style de jeu
Ngamukol brille par sa pointe de vitesse et sa capacité à percuter[2]. Il est bon dribbleur et polyvalent, capable de jouer dans l'axe ou sur les ailes[11].
Statistiques
Statistiques d'Anatole Ngamukol au 24 mai 2018[18],[1]