La fondation Pierre-Bergé - Yves-Saint-Laurent constitue le prolongement de l'histoire de la maison Yves Saint Laurent, dont l'activité haute couture a pris fin le .
La fondation transforme ces souvenirs en projets. Après d'importants travaux de réhabilitation où les ateliers vont disparaitre[1], la fondation Pierre-Bergé - Yves-Saint-Laurent ouvre ses portes en 2004 avec l'exposition Yves Saint Laurent, dialogue avec l'Art.
Elle a été reconnue d'utilité publique par un décret du [2]. Initialement nommée « fondation Yves-Saint-Laurent - Pierre-Bergé », elle prend son nom actuel (par permutation des noms) en 2005[3].
En 2017, après la mort de Pierre Bergé, l'hôtel particulier de l'avenue Marceau est transformé en musée d'État. Par ailleurs, tous les étages deviennent désormais des espaces muséaux. La décoration d'un étage a été réalisée par Jacques Grange. La conservatrice est Aurélie Samuel[5].
- : Yves Saint Laurent, Nan Kemper, Une Américaine à Paris.
- : Yves Saint Laurent, Théâtre, Cinéma, Music-Hall, Ballet.
- : Une passion marocaine, Caftans, broderies, bijoux.
- : David Seidner, Photographies.
- : Le costume populaire russe.
- : Jean-Michel Frank, Un décorateur dans le Paris des années 1930.
- : Les Derniers Maharajas.
- : Vanité. Mort, que me veux-tu ?.
- : David Hockney : Fleurs fraîches.
- : SAINT LAURENT rive gauche. Le décor est inspiré de la boutique Saint Laurent rive gauche de la rue de Tournon.
- : Gisèle Freund. L’Œil frontière, Paris 1933-1940.
- : Kabuki, Costumes du théâtre japonais.
- : Du côté de chez Jacques-Émile Blanche. Un salon à la Belle Époque.
- : Art sacré du Tibet. Collection Alain Bordier.
- : Hiroshi Sugimoto, Accelerated Buddha.
- : Femmes berbères du Maroc.
- : Hedi Slimane, Sonic.
- : Yves Saint Laurent 1971, la collection du scandale[9]. Yves Saint Laurent présente la collection dite « Quarante » en janvier 1971.
- : Jacques Doucet - Yves Saint Laurent, Vivre pour l'art.
Polémiques
En , Le Canard enchaîné révèle que le ministère de l’Intérieur a diligenté l’inspection générale de l’administration pour contrôler la fondation. Le ministère s’intéresse en effet aux bénéfices réalisés par la fondation au travers de ses filiales marocaines. Des interrogations se tournent également vers le président de la fondation, Madison Cox, qui « serait rémunéré en tant que paysagiste et percevrait un pourcentage sur le chiffre d’affaires des activités marocaines d’un montant d'un million d’euros par an » alors que la gestion d’une fondation d’utilité publique doit relever d’une gestion désintéressée. Alain Minc, administrateur de la fondation s’est ému de « l’opacité » de la gestion de la fondation et a quitté ses fonctions[10].
Notes et références
↑Paquita Paquin, Cédric Saint-André Perrin, « YSL de A à Z », Critique, sur libération.fr, Libération, (consulté le ) : « Pour transformer la maison en musée de couture, les travaux auront pris un an. Tout est chamboulé. »