Dans Auschwitz, enquête sur un complot nazi, il soutient qu'un certain nombre de hauts responsables nazis ignoraient l’existence des camps de la mort et notamment que Goebbels pensa durant longtemps que les juifs déportés « à l'Est » étaient enfermés dans les camps dans l'attente d'une transplantation future[4]. Christian Ingrao, directeur de l'Institut d'histoire du temps présent, désigne cette thèse comme « minoritaire » et « inédite », mais fournissant « une base de discussion potentielle »[5]. De son côté, Claude Lanzmann, le réalisateur du film Shoah, a lui aussi pris une position de neutralité, refusant de polémiquer autour des hypothèses de Florent Brayard, et rappelant que dans le domaine de l'histoire de la Shoah « tout se déduit de formulations générales » présentes dans les sources, ce qui paraît ouvrir la voie, rétrospectivement, à une multiplicité d'interprétations historiographiques qui doivent être débattues[6].
Publications
Ouvrages
Florent Brayard (préf. Pierre Vidal-Naquet), Comment l'idée vint à M. Rassinier : naissance du révisionnisme, Paris, Fayard, coll. « Sciences humaines », , 464 p. (ISBN978-2213595078).
Florent Brayard, La Solution finale de la question juive : la technique, le temps et les catégories de la décision, Paris, Fayard, coll. « Histoire », , 654 p. (ISBN978-2213613635).
La Solution finale de la question juive, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », , 656 p. (ISBN978-2818506257).
(es) Auschwitz: investigación sobre un complot nazi (trad. Javier García Soberón), Barcelone, Arpa, , 576 p. (ISBN978-84-17623-01-2).
Édition
Florent Brayard et Andreas Wirsching (dir.), Historiciser le mal : une édition critique de Mein Kampf, Paris, Fayard, coll. « Histoire », , 864 p. (ISBN978-2213671185).