Dédiées principalement à l’éducation, après la promulgation des lois anti-congrégations en France, les religieuses doivent fermer leurs écoles, beaucoup obtiennent leur diplôme d’infirmière et commencent à se consacrer à des œuvres caritatives. En 1905, quatre religieuses s'exilent vers le nord des États-Unis pour élire domicile à Newport dans le Vermont. Deux ans plus tard, en 1907, elles essaiment au Canada pour s'établir à Magog. Quelques semaines plus tard, elles aménagent à la Crèche qui n’est pas encore terminée. En 1909, elles s'occupent du couvent de Magog et, la même année, elles ouvrent un autre couvent à Valcourt. Afin d’assurer une relève, elles fondent un noviciat à Sherbrooke, en 1911 dans la maison qui appartient à la veuve de William Bullock Ives situé en face de l'Hôtel-Dieu (Sherbrooke) dont elles seront responsables[4],[5]. En 1935, des sœurs canadiennes partent au Basutoland (Lesotho), c'est ensuite le pays Zoulou en Afrique du Sud (1946), le Dahomey, l'actuel Bénin (1960), puis le Togo (1962) ; En 1963, des sœurs canadiennes fondent au Brésil et en 1972 à Tahiti[6].
L'institut reçoit le décret de louange le 27 janvier 1930 ; ses constitutions sont définitivement approuvées par le Saint-Siège le 7 juillet 1940.
Fusion
1856 : Sœurs de la Providence fondées à La Jumellière en 1803 par le père Clément Charuau[7].
1963 : Franciscaines des Récollets fondées en 1838 à Doué-la-Fontaine par le père Charles-Joseph Guépin (1782-1844) et Mère Célestine Besson (1807-1879)[8]. En 1942, les sœurs hospitalières de Saint-Nicolas de Doué-la-Fontaine fusionnent avec les franciscaines des Recollets.
Sœurs hospitalières de Saint-Nicolas de Doué-la-Fontaine appelées également dames de Saint Nicolas, fondée en 1714 par Marie Chauvin[9].
1970 : Sœurs du Sacré-Cœur fondées à Valence-d'Albigeois par l’abbé Valentin Déjean (1793-1882) en 1831[10].
Activités et diffusion
Les sœurs se consacrent à l'enseignement, aux soins des malades et diverses œuvres de charité.
En 2017, la congrégation comptait 757 sœurs dans 115 maisons[11].
Notes et références
Notes
↑« Filles » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Filles de la charité… » ; pour désigner une sœur individuellement ou un groupe restreint de sœurs, on écrit « une sœur », « une fille de la charité », « des filles de la charité », etc. Source : Conventions typographiques.