Valence-d'Albigeois (en occitan : Valença d'Albigés) est une commune française située dans le nord-est du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.
La route menant à Réquista (CD 903) était jadis la route naturelle pour aller d'Albi à Millau (des écrits le confirment depuis Louis XIV à 1940 en passant par la Révolution : rapports des responsables et ingénieurs de la voirie). En effet sa position sur un plateau au milieu d'un « relief en creux », comme disent les géologues, n'imposait pas aux équipages de bœufs et de chevaux qui tiraient de lourds charrois d'affronter des gorges profondes comme celle de Saint-Sernin. La commune est un chef-lieu de canton situé au nord-est du Tarn, qui touche le département de l'Aveyron.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographiqueAdour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Boutescure, le ruisseau d'Aygou, le ruisseau de Blaunauze, le ruisseau del Loup, le ruisseau Bergade, le ruisseau de Bouldouyre, le ruisseau de Juéry et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le Boutescure, d'une longueur totale de 15,3 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-Delnous et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Cérou à Andouque, après avoir traversé 5 communes[4].
Le ruisseau d'Aygou, d'une longueur totale de 15,8 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Ambialet, après avoir traversé 5 communes[5].
La Durenque à Valdurenque.
Réseaux hydrographique et routier de Valence-d'Albigeois.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 964 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tanus », sur la commune de Tanus à 12 km à vol d'oiseau[8], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 866,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[13] :
la « haute vallée du Cérou » (1 427 ha), couvrant 7 communes du département[14] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[13] :
la « haute vallée du Cérou » (3 007 ha), couvrant 13 communes dont deux dans l'Aveyron et 11 dans le Tarn[15] ;
la « vallée du Tarn, amont » (36 322 ha), couvrant 57 communes dont 31 dans l'Aveyron, une dans la Lozère et 25 dans le Tarn[16].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Valence-d'Albigeois.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Valence-d'Albigeois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (58,1 %), forêts (13,3 %), prairies (12,3 %), terres arables (9,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones urbanisées (3,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau d'Aygou et le Boutescure. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982[21],[18].
Valence-d'Albigeois est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[22].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 517 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 517 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Valence-d'Albigeois est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[27].
Toponymie
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Histoire
La bastide de Valence fondée en 1278 par le sénéchal de ToulouseEustache de Beaumarchais au nom du roi Philippe III (Le Hardi) à proximité d'une abbaye sise au lieudit Cambors appartenant au prieur d'Ambialet, reçut le qualificatif d'Albigeois en 1892 pour éviter la confusion avec les cinq autres « Valence » de France. Le nom lui fut donné au retour d'une expédition d'Eustache de Beaumarchais en Navarre. Eustache de Beaumarchais a exercé la charge de sénéchal de Toulouse de 1272 à 1295 : il était en cela le plus haut fonctionnaire royal.
Cette fondation s'inscrit dans le cadre général de ce mouvement planifié d'urbanisme du Moyen Âge qu'est la création de bastides.
Si beaucoup de bastides ont conservé le nom primitif du lieu où elles ont été érigées, ou bien ont pris le nom de leur fondateur ou de son lieu d'origine, comme Arthès (Robert d'Artois) ou Beauvais (Jean de Marigny, évêque de Beauvais) nombre d'entre elles ont reçu un nom évoquant la nouveauté de leur fondation, comme Villeneuve ou Castelnau, ou les franchises et avantages accordés, comme Villefranche ou Sauveterre ; il y a bien des exemples d'un nom emprunté à une ville célèbre de l'étranger, espagnole comme Valence, et aussi comme Cordes (de Cordoue), Pampelonne, Grenade, Cadix ou Mirande (Miranda del Ebro), italienne comme Pavie, Viterbe, Fleurance ou Boulogne, voire du Moyen-Orient, en souvenir des croisades, comme Damiatte (de Damiette, dont Saint Louis s'était emparé en 1248). D'autres, enfin, rappellent simplement la qualité royale de leur fondation, comme Réalmont ou Montréal (du Gers)...
La ville fut très tôt un des sièges de la Judicature du pays d'Albigeois (rive droite du Tarn) dans la sénéchaussée de Toulouse (la rive gauche appartenant à la sénéchaussée de Carcassonne. L'officier royal y rendait la justice, mais pas la justice criminelle et la justice civile jusqu'à trois livres, qui étaient le privilège attribués par l'acte de fondation aux consuls de Valence. Le même texte prévoyait qu'aucun habitant ne pouvait être soustrait à ses juges naturels et être appelé à répondre en justice en dehors de son lieu de résidence. Ces dispositions furent confirmées en 1351 par une ordonnance du roi Jean le Bon, délivrée par son commissaire en Languedoc. La charte réservait encore au roi la construction et l'usage (soumis à redevance) d'un four banal pour y cuire le pain des habitants. La guerre avec l'Angleterre, avec pillages et dévastations, se termina par le traité de Brétigny faisant de Valence, à la suite d'un découpage du territoire (le duché d'Aquitaine étant alors possession de l'Angleterre) une « ville frontière », le Viaur notamment fixant les limites des territoires ! Un peu plus au nord, Réquista était possession anglaise !
Dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, la région de Valence s'illustra par des révoltes devant le paiement de l'impôt avec des épisodes rocambolesques et une résistance effrénée allant jusqu'à rosser les collecteurs et les sergents du guet...
Les archives départementales du Tarn possèdent toutes les délibérations des consuls une cinquantaine d'années avant la Révolution et celles qui ont suivi (conseils municipaux) ce qui permet de faire le lien jusqu'à nos jours. Et, en tout cas, avoir une idée précise des troubles de cette époque[28].
Son blasonnement est : D'azur à la lettre V capitale d'or, accompagnée de trois fleurs de lys du même.
Ce blason a été peint sur le plafond de la salle des États albigeois, dans l'actuelle mairie d'Albi, probablement vers 1740, avec la facilité (faute du vrai) d'utiliser l'initiale : V comme Valence, R comme Réalmont, etc. La non concordance de ces blasons avec ceux utilisés par ailleurs et antérieurement, incite à une certaine prudence. Par ignorance, il est utilisé à tort sur les papiers administratifs.
Le véritable blason (voir de nos jours façade du Centre de Secours), est "d'Azur à trois barres d'or". C'est le blason officiel, enregistré à l'Armorial Général d la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2021, la commune comptait 1 285 habitants[Note 5], en évolution de −2,43 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 676 personnes, parmi lesquelles on compte 72,1 % d'actifs (63,6 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 27,9 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 651 emplois en 2018, contre 685 en 2013 et 658 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 437, soit un indicateur de concentration d'emploi de 149,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,9 %[I 11].
Sur ces 437 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 227 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 75,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 15,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
132 établissements[Note 8] sont implantés à Valence-d'Albigeois au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
132
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
23
17,4 %
(13 %)
Construction
18
13,6 %
(12,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
34
25,8 %
(26,7 %)
Information et communication
2
1,5 %
(2,1 %)
Activités financières et d'assurance
2
1,5 %
(3,3 %)
Activités immobilières
8
6,1 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
11
8,3 %
(13,8 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
26
19,7 %
(15,5 %)
Autres activités de services
8
6,1 %
(9 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,8 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 132 entreprises implantées à Valence-d'Albigeois), contre 26,7 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :
Ovi Plateau Central - Ovipc, élevage d'ovins et de caprins (18 831 k€) ;
SAS Di.st.el, fabrication de machines agricoles et forestières (9 265 k€) ;
SARL Trujillo Patrick, travaux de peinture et vitrerie (3 224 k€) ;
Auto-Recherche, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (1 151 k€) ;
Societe Par Actions Simplifiee Caillol Holding - SAS Caillol Holding, activités des sociétés holding (448 k€).
Agriculture
La commune est dans le Segala, une petite région agricole située dans le nord-est du département du Tarn. C’est la relative pauvreté du sol de cette région où ne poussait jadis que le seigle qui a donné son nom à cette aire géographique. Situé en moyenne altitude, le Ségala s’étend sur des territoires vallonnés et riches en schiste[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 62 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 51 en 2000 puis à 32 en 2010[37] et enfin à 30 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[38],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 616 ha en 1988 à 1 594 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à 53 ha[37].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les traces de la bastide initiale sont visibles d'après le dessin des boulevards extérieurs, à l'emplacement des murs et fossés disparus. De l'origine, ne subsistent que la base du clocher et la fontaine qui figure sur les plus anciens textes (Fontcouverte) et qui mériterait un soin particulier. Sur la place centrale, autrefois à « couverts » comme dans tant de bastides, des immeubles ont été construits, dont l'actuelle mairie, qui en réduisent notablement la superficie. En fait, depuis le Moyen Âge la grande extension des faubourgs a notoirement agrandi le village.
César Auguste de Clergue de La Tonnié, premier consul en 1765.
Antoine Calmès de La Bessière, procureur du roi jusqu'en 1789.
Joseph Charles de Martrin d'Esplas, propriétaire, dernier consul de la bastide de Valence en 1789.
Léon de Martrin Donos, en religion dom François Régis, né à Valence le , procureur général de l'ordre de la Trappe à Rome, fondateur et premier abbé de l'abbaye trappiste Notre-Dame de Staouéli en Algérie.
Benjamin Chatard, notaire à Valence, conseiller général du Tarn en 1870, président de la commission départementale de 1885 à 1889.
Joseph Paul-Boncour, homme politique français, élu conseiller général de Valence en 1931.
Jean de Cambiaire, maire en 1959, directeur de la caisse de Crédit Agricole du Tarn, puis de La Réunion.
Désiré Puel, maire en 1964, conseiller technique dans les ministères de l'Industrie puis de l'Intérieur (ministre Raymond Marcellin)
Hughes Rudd, journaliste « star » de la télévision américaine, présentateur des « Morning News » sur la chaîne de télévision CBS, et reporter international de la chaîne ABC, domicilié dans les années 1970 au village de Valence, chemin de la Gravarié.
Pierre Nespoulous, maire en 1971, conseiller général de Valence d'Albigeois, puis d'Albi, conseiller régional de Midi-Pyrénées, professeur à l'université Jean-Jaurès de Toulouse-le-Mirail.
Nathalie Desplas Puel, originaire de Valence d'Albigeois, Docteur en sciences économiques en 2010, directrice du centre de recherche en tourisme et professeur d'économie touristique à l'université technologique de Monterrey, campus Chihuahua (Mexique).
Pierre Cuq, maire de la commune de Lacapelle Pinet et Conseiller général du canton de Valence d'Albigeois durant quatre mandats (1952-1976)Il fut aussi le plus jeune maire de France.
Sports
La commune possède un complexe sportif avec tribunes, terrains annexes, gymnase polyvalent, deux courts de tennis et locaux sièges des associations sportives (football, rugby à XV, judo,etc.
Les clubs marquants sont le Valence Olympique (rugby à XV) et Valence-Olympique football. Il existe en outre lUnion Sportive Valencinoise, club omnisports.
La commune accueillait un club de rugby à XIII après la deuxième guerre mondiale : un club qui devint même champion de France 1951 sous la conduite du Demi de mêlée, le carmausin Pierre Cuq[39].
Bibliographie
Pierre Nespoulous, Valence, bastide en Albigeois, 395 p., éditions du Tarn Libre, Imprimerie coopérative de l'Albigeois, 2000. (histoire, de la fondation à nos jours)
Louis Malet : Le Ségala tarnais devant l'impôt au XVIIe siècle, dans Bulletin de la société des Sciences, Arts et Belles Lettres du Tarn, 1987, p. 405-516 (révoltes de Valence.)
Émile Jolibois : État féodal de Valence, dans Revue du Tarn IV.
Délibérations des Consuls. Archives départementales du Tarn BB1 - 223 EdT.
Gustave Combès : La Congrégation des sœurs du Sacré Cœur de Valence d'Albigeois. Albi, ICSO, 1953, 145 p.
M. Rigobert, Chapelle Saint Étienne, Maison de Santé UMT Valence, 1990. Archives départementales du Tarn MS 295.
° Revue du Tarn no 223 automne 2011 : "Au cœur du Ségala tarnais" : plusieurs articles sur Valence et le Valencinois.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )