Originaire de Corbenay (Haute-Saône)[1], né Hippolyte Clerget, d'un père charpentier, il prend le pseudonyme de Fernand Clerget à la fin des années 1880 quand il s'installe à Paris.
Fin 1887, Le Journal du peuple accueille ses premiers textes[2]. En janvier 1889, son premier roman, L'Expulsée, commence de paraître en feuilleton dans Le Cri du peuple[3].
Ami de Paul Verlaine, il fréquente les « mercredis » du poète, organisés hôtel Royer-Collard, puis à l'hôtel de Lisbonne dans le Quartier latin. Il collabore à La Plume en tant que critique, et aussi comme poète, dès 1889 ; il y coordonne, la même année, un numéro spécial sur l'idéalisme[4].
En 1891, il publie Henry Pivert, un roman à clef, très inspiré de la vie de Verlaine et du mouvement décadentiste ; il collabore d'ailleurs aux journaux Fin de siècle et au Courrier français. En 1897, il est le premier à écrire une biographie de Verlaine. Il épouse Madeleine Marie Lépine.
En décembre 1894, il lance La France scolaire, une revue consacrée à l'enseignement primaire et qui va servir d'organe de liaison durant plus de dix ans, tout en étant un tremplin militant pour l'éducation populaire[5].
En 1905, entre Reims et Paris, il fonde avec Jean-René Aubert, la Revue littéraire de Paris et de Champagne, qui eut une dizaine de livraisons jusqu'en octobre 1906[8].
Il a été rédacteur en chef de la revue La Clameur, lancée en 1927 par l'Union des intellectuels pacifistes fondée par René de Sanzy et Jean Souvenance[10].
↑Nicolas Offenstadt et Philippe Olivera, « L'engagement pacifiste en France, 1919-1939 », in: Bulletins de l'Institut d'Histoire du Temps Présent, 1993, 51, p. 96 — sur Persée.
↑Née Jeanne Sisley (1864-1949), poètesse, dramaturge, critique littéraire — voir Notice, sur la base BNF - Data.