Deux ans après la mort de son père, en 1037, Ferdinand bat Bermude à la bataille de Tamarón(en). Le roi de León y laisse la vie, et Ferdinand lui succède en vertu des droits de sa femme. Il met le siège devant León et après son entrée dans la ville il est consacré roi le en compagnie de sa femme. Il doit toutefois consacrer les premières années de son règne à combattre les magnats de Galice et de León qui refusent de se soumettre à son autorité. Il entre ensuite en conflit avec son frère, le roi de Navarre García IV, au sujet des territoires annexés par leur père à ce royaume en Alava et le long de la frontière orientale de la Castille. Le , il remporte la victoire sur les Navarrais à Atapuerca près de Burgos, tuant son frère, au cours de la bataille. Ce succès lui permet d'agrandir encore son royaume de La Rioja.
Ferdinand s'illustre également par ses victoires contre les Maures, auxquels il enlève Coimbra en 1064. Il menace ensuite Tolède et Alcala de Henares. En 1063, afin de s'attirer les bonnes grâces de Ferdinand Ier, Abbad II, respectueux de la foi chrétienne, autorise le transfert de Séville à León des restes de saint Isidore. Les évêques léonais et asturiens, Alvito et Ordoño, assurent leur transport jusqu'à l'église San Juan de León, qui prend dès lors le nom de basilique Saint-Isidore.
À sa mort, Ferdinand partage son royaume entre ses trois fils. L'aîné, Sanche, reçoit la Castille ; le cadet, Alphonse, reçoit le León ; et le benjamin, García, reçoit la Galice. Ses deux filles reçoivent des villes en domaine : l'aînée, Urraque, reçoit Zamora, et la cadette, Elvire(es), reçoit Toro. Le partage du royaume entraîne une longue querelle au sein de la fratrie qui dure jusqu'en 1072, lorsque Alphonse, allié à Urraque, triomphe de son frère Sanche (qui avait lui-même battu Garcia et Elvire).
↑(en) & (de) Peter Truhart, Regents of Nations, K. G Saur Münich, 1984-1988 (ISBN359810491X), Art. « Europe/Southern Europe Europa/Südeuropa », p. 3172.