La Fellowship of the New Life (en français : les Compagnons de la nouvelle vie) était un groupe de réflexion politique et sociale britannique au XIXe siècle dont fit scission la Fabian Society.
Fondation
La Fellowship of the New Life fut fondée à l'été 1883 par le philosophe écossaisThomas Davidson. Celui-là quitta dès la scission fabienne de et retourna vivre aux États-Unis où il se consacra à l'éducation populaire dans les quartiers les plus pauvres de New York[1].
Après le départ du fondateur, la Fellowship fut maintenue en vie grâce aux efforts de Maurice Adams et J. F. Oakeshott[1].
Idées
En cultivant le meilleur en chacun et en montrant l'exemple avec une vie simple, ils désiraient transformer la société en général. La plupart des membres étaient pacifistes, végétariens[2].
La scission se produisit quand une partie des membres désira s'impliquer dans l'action politique pour transformer la société. Ils partirent fonder la Fabian Society. L'adhésion à la Fellowship et à la Fabian society n'était pas exclusive. Cependant, la Fellowship finit par se séparer au début des années 1890.
Déménagement
En 1889, la Fellowship déménagea pour la ville de Croydon afin d'étendre son assise géographique, jusque-là confinée au centre de Londres. Elle fonda alors, à l'initiative de Maurice Adams et J. F. Oakeshott, le magazine trimestriel The Sower qui fut rebaptisé dès le second numéro Seed-Time. En 1893, créa aussi la Fellowship Gild afin de regrouper les sympathisants. Ce fut à cette occasion qu'elle attira quelqu'un comme Edward Carpenter[1].
(en) Kenneth Manton, « The Fellowship of the New Life: English Ethical Socialism Reconsidered. », History of Political Thought., vol. 24, no 2, .
Bruce Philip Smith, The Dilemmas of Ethical Socialism: the Fellowship of the New Life and the Emergence of the Fabian Society, 1883-1889. Williams College, Dept. of History, 1986.
(en) Steven Yeo, « A New Life: The Religion of Socialism in Britain. 1883-1896. », History Workshop., vol. 4, .