La Fauvette passerinette a le ventre de couleur ocre, une petite tache blanche en continuité de son bec, le dos de couleur gris ardoisé, l’œil a un contour rouge et est rouge lui-même, le bec est orange et gris, les pattes sont rouges.
La Fauvette passerinette faisait anciennement partie du genre Sylvia, mais a depuis été reclassée dans le genre Curruca après que celui-ci a été séparé de Sylvia[1].
L'espèce était ainsi initialement nommée Sylvia cantillans et son aire de répartition allait du Maroc à la Tunisie et du Portugal à la Turquie. Sur la base d’études génétiques, elle a été divisée en plusieurs espèces distinctes pouvant présenter elles-mêmes plusieurs sous-espèces[2] :
La fauvette passerinette se nourrit essentiellement de baies et d'insectes.
Morphologie
La fauvette passerinette a une envergure de 16 à 20 cm, une taille de 12 à 13 cm et pèse environ 9 à 13 g[3].
Habitat
Curruca cantillans habite généralement les haies et les forêts buissonneuses[4].
Nidification et œufs
La Fauvette passerinette nidifie dans les buissons, elle pond généralement une à deux fois par saison. Elle pond trois à cinq œufs par nichée.
Ceux-ci incubent pendant onze à douze jours, une fois les œufs éclos, les oisillons séjournent dix à douze jours au nid[5]jusqu'à leur envol.
Les œufs sont blancs avec des taches noires.
Divers
Olivier Messiaen a consacré à cet oiseau une composition restée longtemps inédite[6].
Notes et références
↑(en) Tianlong Cai, Alice Cibois, Per Alström et Robert G. Moyle, « Near-complete phylogeny and taxonomic revision of the world’s babblers (Aves: Passeriformes) », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 130, , p. 346–356 (DOI10.1016/j.ympev.2018.10.010, lire en ligne, consulté le )
Marc Duquet et Amine Flitti, « Éléments d'identification de la fauvette passerinette orientale Sylvia cantillans albistrata », Ornithos, Rochefort, Ligue pour la protection des oiseaux, vol. 14-3, , p. 164-171 (ISSN1254-2962)
Aurélien Audevard, « Première mention française de la fauvette passerinette orientale Sylvia cantillans albistrata », Ornithos, Rochefort, Ligue pour la protection des oiseaux, vol. 14-3, , p. 198-199 (ISSN1254-2962)
Brambilla M., S. Vitulano, F. Spina, N. Bacetti, G. Gargallo, E. Fabbri, F. Guidali & E. Randi (2008), « A molecular phylogeny of the Sylvia cantillans complex: Cryptic species within the Mediterranean basin », Mol. Phylogen. Evol., vol. 48, p. 461-472.
Brambilla M., S. Vitulano, F. Spina, N. Bacetti, G. Gargallo, E. Fabbri, F. Guidali & E. Randi (2008), « A molecular phylogeny of the Sylvia cantillans complex: Cryptic species within the Mediterranean basin », Mol. Phylogen. Evol., vol. 48, p. 461-472.
Svensson L. (2013), « A taxonomic revision of the Subalpine Warbler Sylvia cantillans », Bull. BOC, vol. 133, p. 240-248.
Svensson L. (2013), « Subalpine Warbler variation and taxonomy », Brit Birds, vol. 106, no 11, p. 651-668.