Elle est originaire du Bas-Poitou. Elle compte parmi ses membres des chefs huguenots au XVIe siècle, des officiers dont certains se sont battus dans l'armée catholique et royale de Vendée et dans l'armée des princes durant l'Émigration, un sénateur royaliste sous la Troisième république.
Histoire
Gustave Chaix d'Est-Ange rapporte que Thibauld Béjarry, varlet (noble non armé chevalier)[1], est mentionné en 1250 et 1260 mais qu'à son avis il faut émettre des réserves quant à son rattachement à l'actuelle famille de Béjarry[2].
Ce même auteur rapporte que la famille de Béjarry a obtenu une maintenue de noblesse en 1667 sur preuves remontant à Guillaume Béjarry, écuyer, seigneur de La Louerie, qui a épousé le Marie Grignon. Mais il ajoute que pour lui le premier auteur certain de la famille de Béjarry est Maurice Béjarry, écuyer, seigneur de La Louerie, marié vers 1480 à Jeanne Berne[2].
Couronne de marquis et titre de comte de Béjarry, considéré comme titres de courtoisie.
Notes et références
↑Jean-Louis de Tréourret de Kerstrat dans son ouvrage intitulé Des qualifications nobiliaires. "La jurisprudence nobiliaire par les textes et par l'exemple". Annales de la noblesse. Tome 1, pages 65 à 67, rapporte que ce qualificatif est donné à des nobles qui ne sont pas chevaliers.
↑ ab et cGustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 3, pages 261 à 262 Article Béjarry (de).
Pour approfondir
Bibliographie
Gustave Chaix d'Est-Ange, « Béjarry (de) », in: Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 3, pp. 261 à 262 (en ligne sur Gallica).
Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, 2002, p. 39.