La famille Galmiche (Jeannel) est une ancienne famille comtoise devenue parisienne par Claude-Élie Galmiche père de Paul Galmiche rhumatologue pionnier de la podologie, alliant la famille parisienne de Julien-François Jeannelhomme protée, pharmacien de formation, médecin chercheur, hygiéniste, pionnier de la viande séchée et de la poste aérienne, innovateur dans le monde sociétal médical et enseignant.
À partir du xixe siècle ces familles génèrent de nombreux scientifiques dans le domaine médical.
Origine
Après des études de pharmacien au Val de Grâce dont il sort lauréat, Julien-François Jeannel continue des études de médecine à la faculté de Paris sanctionnées par le titre de Docteur. Les études de pharmacien faites dans le cadre de l'armée, l'obligent à suivre différentes affectations en Algérie puis dans le sud de la France où il s'établira définitivement.
Claude Joseph Constant Galmiche, menuisier instruit, descendant d'une grande famille comtoise[1] lance avec ses 10 enfants une lignée de spécialistes en menuiserie dans l'est de la France et médecine sur Paris. Son petit-fils Paul épouse Jacqueline Jeannel arrière-petite-fille de Maurice Jeannel.
L'alliance de ces deux familles donnera plusieurs personnalités médicales.
Principales personnalités
Par ordre alphabétique
Galmiche
Bernard Galmiche, né le 26 décembre 1919 à MontbardCôte d'Or et mort en 1993 à Meylan, commissaire en 1956 à Lille puis commissaire principal à Grenoble en 1967, élu au Bureau national des commissaires de police[2]. Il assure la sécurité des Jeux olympiques de Grenoble 1968[3]. Sa carrière se poursuit comme commissaire central de police à Versailles en 1971[4] où il assure la sécurité d'hôtes de marque de la République[3], il revient en tant que directeur départemental des polices urbaines en 1974. La région grenobloise subit de juin à octobre 1976 la psychose des Brigades rouges groupe 666[5]. Le commissaire termine sa carrière à Lille trois ans plus tard nommé au grade le plus élevé de la hiérarchie.
Jean-Marie Galmiche, né le 29 septembre 1943 à Paris 16e, est radiologue fils aîné du rhumatologue Paul Galmiche. Petit-fils maternel du René Jeannel1 qui lui a transmis sa passion pour les sciences naturelles. Parallèlement à son activité médicale, il a publié sur l’histoire de la médecine et la botanique. La famille paternelle de Jean-Marie Galmiche est originaire de Beulotte-Saint-Laurent en Haute-Saône.
Michel Galmiche, né en 1946 à Montbard et mort à Clichy en 1992. Professeur à la Sorbonne auteur d’ouvrages sur la grammaire et la sémantique[10], peintre hyperréaliste[11], inspirateur affectueux du nom des chats galmicheux de l’œuvre de science-fiction Franchoupia de Jean-Claude Albert-Weil[12]. Ses nombreux ouvrages sur la grammaire et la sémantique coécrits avec Michel Arrivé et Françoise Gadet sont toujours d'actualité[13],[14],[15],[16],[17],[18].
Edmé Charles Jeannel, né le 20 février 1738 Procureur au Châtelet de Paris[19]
Étienne-Louis Jeannel, (1700-1778) lieutenant général au bailliage de Montmirail[19].
Charles Jeannel (1809-1886), philosophe, professeur à l'université de Rennes, puis de Montpellier, écrivain.
Julien-François Jeannel (14 février 1814 - 24 mars 1896) scientifique, véritable « homme protée2 », est un pharmacien militaire français, médecin et chercheur, hygiéniste, pionnier du concentré de viande séchée et de la poste aérienne3, l'un des cofondateurs de l'AGMF, de la Faculté libre de médecine de Lille et de la Société forestière française des amis des arbres. Ce scientifique est le père de Maurice Jeannel, aïeul de René Jeannel et trisaïeul de Jean-Marie Galmiche.
Maurice Jeannel, né le 1er février 1850 à Bordeaux et mort le 13 septembre 1918 à Paris, est un médecin français. Il est le second fils de Julien-François Jeannel et Anne Ruelle, père de René Jeannel, beau-père de Paul Galmiche et aïeul de Jean-Marie Galmiche. En décembre 1876, il épouse Berthe Legay. En 17 ans de mariage ils auront neuf enfants dont six parviendront à l'âge adulte. Il fait ses études de médecine à l’École Impériale du Service de Santé militaire, ce qui le contraint à un engagement de 10 ans dans l’armée qu’il quitte en 1880. Sa notoriété se fera en tant que praticien, enseignant spécialiste de la chirurgie abdominale puis Doyen de la Faculté de médecine de Toulouse. Ses pairs lui élèvent un buste en marbre signé Georges Vivent1,2 dans la salle du Conseil de la Faculté en 1923 pour célébrer l'exercice de celui qui fut professeur pendant 34 ans et doyen pendant neuf ans.
René Gabriel Jeannel, né le 22 mars 1879 à Paris 4e et mort le 20 février 1965 à Paris 7e, ancien interne des hôpitaux de Paris est un naturaliste français (à la fois zoologiste, entomologiste, botaniste, géologue, paléontologue, préhistorien, spéléologue, explorateur et biogéographe). Il fut directeur du Muséum national d'histoire naturelle. En 1969, il était considéré par ses pairs comme « l’un des plus éminents entomologistes de notre époque » et « le maître incontesté dans le monde entier de l'entomologie souterraine »1.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Articles connexes
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Liens externes
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Notes et références
↑Marie-odile Mergnac, Origine du nom de famille GALMICHE, Archives&Culture, (lire en ligne)
↑« Le commissaire Galmiche n'est plus », Dauphiné Libéré, :
« ...Officier du ministère public près du tribunal d'instance, ses collègues commissaires le désignent pour les représenter au Bureau national des commissaires de police. ...Le 31 mars 1977, Bernard Galmiche est nommé contrôleur général dans le Nord, un très haut poste... »
↑ a et b« Le commissaire divisionnaire Bernard Galmiche, directeur départemental des polices urbaines », Dauphiné Libéré, :
« ...Commissaire principal, il prépare très activement les Jeux olympiques, période pendant laquelle il eut une grande part des charges d'organisation judiciaire ...nommé commissaire central et chef du district de Versailles le 1er octobre 1971, il devait, huit mois plus tard, être promu commissaire divisionnaire dans cette même ville où une grande partie de ses responsabilités furent exercées à l'occasion de visites de souverains étrangers, de réceptions d'hôtes de marque... »
↑« Le chef de la Sûreté urbaine de la "Cité des Dauphins" promu commissaire central dans la "Cité des Rois" », Dauphiné Libéré,
↑L'Express, Presse-Union, (lire en ligne), Nous en faisons une affaire personnelle », dit M. Bernard Galmiche, directeur départemental des Polices urbaines.
↑Ana-Maria Stan, « Un exemple de rayonnement universitaire occidental en Europe centrale et orientale : étude de cas sur les enseignants français embauchés à l’université roumaine de Cluj après 1919 », Les Cahiers de Framespa. Nouveaux champs de l’histoire sociale, (ISSN1760-4761, DOI10.4000/framespa.477, lire en ligne, consulté le )
↑Daniel Delas, « Michel Galmiche, peinture, sémantique et réalité », Linx. Revue des linguistes de l’université Paris X Nanterre, , p. 175–179 (ISSN0246-8743, DOI10.4000/linx.596, lire en ligne, consulté le )
↑Michel Galmiche, Sémantique linguistique et logique : un exemple, la théorie de R. Montague, Presses Universitaires de France, , 151 p. (ISBN978-2-13-042957-9, lire en ligne)
↑Le Français dans le monde, Librairies Hachette et Larousse., (lire en ligne)
↑Zhen Ma et Barbara Niederer, Petite grammaire pratique du chinois : une description structurale pédagogique de la syntaxe chinoise, Peeters Publishers, , 283 p. (ISBN978-2-87723-097-1, lire en ligne)
↑Claudia Polzin-Haumann et Wolfgang Schweickard, Manuel de linguistique française, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, (ISBN978-3-11-030221-9, lire en ligne)