Au Cameroun, on retrouve des villages fali sur les collines aux pieds du mont Tinguelin, à quelques kilomètres au nord de Garoua.
Le pays fali est compris entre le Mayo Tiel à l'Ouest, le Mayo Louti à l'Est. La Bénoué et le Mayo Kébi au Sud. Il ne comporte que deux rivières. L'une d'elles est le Mayo Gouloungo, qui prend sa source près du mont Toro et qui se jette dans la Bénoué à 5 km de Garoua[1].
Ethnonymie
Selon les sources, on observe peu de variantes : Falis, Falli[2].
Langues
Ils parlent des langues fali, que l'on peut distinguer en fali du Nord[3] et fali du Sud[4].
Culture
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↑J. G. Gauthier, Les Fali, Hou et Tšalo: montagnards du Nord-Cameroun; vie matérielle, sociale et éléments culturels, Anthropological Publications, (lire en ligne)
Gisèle Brioude et Jean Gauthier, Contribution à l'étude de la musique des Kirdi Fali du Tinguelin Nord-Cameroun, Université de Bordeaux, Faculté des lettres et sciences humaines, 1959, 32 p.
Gisèle Brioude, Contribution à l'étude de la musique des Kirdi Fali du Tinguelin Nord-Cameroun, Université de Bordeaux, Faculté des lettres et sciences humaines, 1959
Collectif, En pays fali : un ethnologue charentais au Nord Cameroun (préface d'Yves Coppens), Musée d'Angoulême, Angoulême, 2012, 192 p. (ISBN2-905221-39-9) (publié à l'occasion de l'exposition éponyme au musée d'Angoulême du au )
Jean-Gabriel Gauthier, Recherches sur la préhistoire en pays fali Nord-Cameroun, Université de Bordeaux, 1971, 3 vol., 572 p.
Jean-Gabriel Gauthier, « Les Fali de Ngoutchoumi, montagnards du Nord-Cameroun », in L'Homme, 1974, tome 14, no 1, p. 89-91, compte-rendu de Bernard Juillerat [lire en ligne].
Jean-Paul Lebeuf, Quand l'or était vivant (chez les Sao et les Fali), Ed. Je sers, 1950
Jean-Paul Lebeuf, L'habitation des Fali, montagnards du Cameroun septentrional : technologie, sociologie, mythologie, symbolisme, Hachette, Paris, 1961, 607 p. + pl. (texte remanié d'une thèse) ; cf. compte-rendu de Geneviève Calame-Griaule, in L'Homme, 1962, tome 2, no 1, p. 118-120 [lire en ligne]