L'Ornain, sous-affluent de la Seine, traverse la commune sur une longueur de 2 850 m, la ligne Paris-Strasbourg sur 2 435 m et le canal de la Marne au Rhin sur 2 600 m. Le périmètre de la commune est de 28,37 km.
Le territoire de la commune est limitrophe de 7 communes.
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ornain, le canal de la Marne au Rhin, le cours d'eau 01 de la Ballastière, le ruisseau de fossé bas et divers autres petits cours d'eau[3],[Carte 1].
L'Ornain, d'une longueur de 116 km, prend sa source dans la commune de Grand et se jette dans la Saulx à Étrepy, après avoir traversé 36 communes[4].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : la ballastière de Chaude Grève, d'une superficie totale de 3,6 ha (0,3 ha sur la commune)[Carte 1],[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 989 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Behonne_sapc », sur la commune de Behonne à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 855,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Statistiques 1991-2020 et records BEHONNE_SAPC (55) - alt : 301m, lat : 48°47'44"N, lon : 5°11'18"E Records établis sur la période du 01-09-2007 au 04-01-2024
Au , Fains-Véel est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bar-le-Duc[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[16]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (35,9 %), forêts (35,2 %), prairies (14,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), zones urbanisées (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
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Histoire
Le potentiel archéologique de la commune n’est connu qu’à travers des découvertes anciennes. Le territoire a été fréquenté dès le Bronze final (épée pistiliforme). Il est probable que le Camp Romain, site de hauteur à éperon barré, ait été occupé à l’époque Laténienne (monnaies leuques et rouelles). L’occupation antique est documentée par un habitat, des bâtiments mal identifiés et une nécropole du Haut-Empire (bourgade ?), implantés en bordure de la voie Reims-Toul, à l’emplacement du village actuel. Le site de hauteur dominant le bourg qui pourrait avoir été fortifié à l’époque antique (récupération de monuments funéraires ?) a également été fréquenté. Les séries monétaires recueillies sur le territoire témoignent d’une occupation s’étendant du début du Ier siècle à la première moitié du IVe siècle. La carence de la documentation ne permet pas d’établir de liens directs entre le site de plaine et l’éperon barré. Cependant, il est vraisemblable que le site de hauteur ait été occupé durant l’Antiquité tardive. C’est d’ailleurs sur ce promontoire que l’on retrouve une nécropole mérovingienne. L’importance de l’extension urbaine et du couvert forestier limite le champ d’application des prospections aériennes et pédestres[20].
C'est après une chasse aux loups dans une forêt de Fains où il prend froid, que le duc de LorraineRené II meurt le dimanche , au château de Fains.
En 1850, une portion de la ligne de chemin de fer de Paris à Strasbourg est inaugurée tandis que le Canal de la Marne au Rhin est mis en service peu de temps après ; il comporte une écluse à Véel-les-Sources. Une petite halte ferroviaire a été ouverte le long du canal. Elle est désormais fermée mais le bâtiment voyageurs, une halte "Est" de type A[21] ainsi que la maison de l'éclusier située de l'autre côté des voies existent toujours.
Le , Fains-les-Sources devient Fains-Véel à la suite de sa fusion-association avec Véel[22].
Retraité de la banque Conseiller général de Bar-le-Duc-Sud (1999-2008) Conseiller départemental de Bar-le-Duc-2 (depuis 2015)
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2021, la commune comptait 2 090 habitants[Note 6], en évolution de −4,44 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune comporte plus de 38 cavités souterraines, dont 4 de plus de 150 m de développement ou de plus de 25 m de profondeur : le gouffre d'Orient, le gouffre de Fains, le gouffre de l'Abreuvoir et le gouffre des Mobylettes[31].
Coupé d'azur à six filets en pal d'argent et de sinople à trois burèles d'argent
Commentaires : le blason est recomposé à partir de deux écus en losanges accolés : azur six filets en pal d'argent à dextre et sinople à trois burèles d'argent à senestre.
Voir aussi
Bibliographie
L'hôpital psychiatrique de Fains-les-Sources : de 1939 à 1945, Centre hospitalier spécialisé, Fains-Véel, 1996, 83 p.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bar-le-Duc comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Franck MOUROT, La Meuse, Carte archéologique de la Gaule, Paris, Académie des inscriptions et Belles lettres, maison des sciences de l'Homme, , 656 p.