La Faculté libre de Droit, d’Économie et de Gestion (FACO Paris) est un établissement privé d’enseignement supérieur, sous statut associatif, fondé en 1968 sous le nom de Faculté autonome et co-gérée d'économie et de droit (FACO) par son premier doyen, Achille Dauphin-Meunier.
Au cours du temps, elle a conservé son sigle "FACO", mais a changé plusieurs fois d'appellation : Faculté libre autonome et cogérée d'Économie et de Droit, Faculté libre d'Économie et de Droit, puis Faculté libre de Droit, d'Économie et de Gestion[1], qui est son nom actuel.
Initialement installé rue de Rennes, le siège de la FACO est situé depuis la fin des années 70 au 115, rue Notre-Dame des Champs à Paris (6ème arrondissement).
Fondation en 1968
La FACO est légalement enregistrée à la Préfecture de Police de Paris le 30 mai 1968 conformément aux dispositions de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Elle a ouvert ses portes quatre mois plus tard, le 7 octobre[2]. Elle s'est installée à l'origine au 44 rue de Rennes, à Paris.
Un quadruple contexte
La FACO est issue d'un quadruple contexte : fin annoncée des facultés profanes de l'Institut catholique de Paris, crise de l'Église catholique postconciliaire, événements de Mai 68, témoignant d'une crise des valeurs traditionnelles, et crise de l'Université française.
Jusqu'en 1968, l'Institut catholique offre un enseignement de droit et de sciences économiques. Dauphin-Meunier, professeur à l'Institut catholique de 1941 à 1944, puis de 1946 à 1968, était son directeur du département d'économie politique au moment de la crise de l'Institut. En 1966, un nouveau recteur prend la tête de l'Institut, Mgr Pierre Haubtmann, ancien aumônier de l'Action catholique ouvrière et « artisan de l'ouverture conciliaire ». Fin 1966, il donne une conférence de presse, qui provoque l’indignation de professeurs et de parents d’élèves: « Nous n'avons rien à gagner à paraître singer l'État. (...) Nous voulons autre chose qu'une concurrence. (...) Avant tout, il nous faut remplir notre mission ecclésiale. Il nous faut développer par priorité, mais sans exclusive, le secteur religieux »[3]. En juillet 1967, Mgr Haubtmann annonce la suppression de la première année de droit et la fin progressive des enseignements profanes à l'Institut[4]. Une grève éclate à l'Institut le . La corpo des étudiants en droit a pris l'initiative d'une autre grève en février 1968 pour maintenir la faculté de droit. Dauphin-Meunier la soutient et déplore la non-consultation des professeurs ; le vice-recteur réprouve ses propos au caractère « très polémique »[5],[6]. Une journaliste du Monde a pu écrire à raison: « A la Catho de Paris, un an avant, c'est mai 68 à l'envers: la droite manifeste »[7].
La crise de l’Institut s’inscrit dans la crise de l’Église issue du Concile Vatican II[8]. Lorsque la grève éclate en octobre 1967, des étudiants et des éléments extérieurs organisent une réunion, avec Michel de Saint-Pierre, et cela apparaît comme une manifestation d'opposition au mouvement d'aggiornamento de l'Église dès lors que le romancier est à la pointe du combat traditionaliste depuis son livre de 1964 Les Nouveaux prêtres. Les grévistes réclament l'élection d'un nouveau recteur, qui serait élu par les professeurs avec l'accord du pape, une manière implicite de dénoncer l'épiscopat français trop attaché au progressisme postconciliaire. La grève est cependant désavouée par le doyen de la faculté de droit et par les corpos de droit et de lettres, même s'ils sont d'accord sur le fond[9]. La revue anticommuniste et catholique traditionaliste de Jean Madiran, Itinéraires, a accusé Mgr Haubtmann de jeter « le discrédit le plus notoire dans l’opinion publique » sur l’enseignement profane délivré par l’Institut, car il a présenté cet enseignement comme « une singerie de celui de l’État »[10]. Dauphin-Meunier a collaboré à Itinéraires, contre laquelle le comité permanent de l'épiscopat français a en août 1966 mis en garde les catholiques contre ceux qui contestent « au nom d'une fidélité au passé les principes du renouveau entrepris ». Et on le trouve en décembre 1968 invité d'honneur à un dîner de l'Union des intellectuels indépendants, aux côtés de MgrMarcel Lefebvre, qui s'en prend aux « forces progressistes » qui « dès les premiers jours du Concile », l'auraient investi et stigmatise « une influence diabolique (qui) voulait détourner le concile de sa fin ». Dauphin-Meunier y présente sa FACO et souligne que l’une des causes du désarroi des jeunes, ce sont « les parents qui ont été incapables d’inculquer à leurs enfants le sens du devoir bien fait, l’amour de la Patrie, qui ont laissé déshonorer l’Armée, la Magistrature et laissent à présent conduire le pays tout doucement vers la soviétisation»[11].
Lors d'un dîner-débat du Centre d'études politiques et civiques en 1969, Gaston Morancé, alors président de la FACO, a évoqué « la déception, sinon l'amertume que nous causa l'abandon par la Catho d'un certain nombre de chaires d'enseignement profane » et « une raison plus déterminante encore, et qui fut le catalyseur de volontés éparses », qui a déterminé la fondation de cette faculté libre : « l'embrasement universitaire de mai, l'écroulement matériel et moral de notre vieille Sorbonne »[12]. En juillet 1968, Dauphin-Meunier annonce l'ouverture d'une nouvelle Faculté libre de droit et de sciences économiques pour le 7 octobre, et souligne que cette nouvelle faculté va se réclamer de « la «morale chrétienne ». Il ne conteste pas que « les événements de mai 68 ont accéléré la maturation d'une idée qui germait depuis avril»[13]. Dans un entretien donné au périodique des étudiants du Comité des étudiants pour les libertés universitaires (CELU) en 1970, il déclare que la FACO a été fondée « alors que s'effondrait l'Université d'Etat » en mai 1968 et « qu'un prince de l'Eglise qui venait d'homologuer la liquidation par Mgr Haubtmann de la vieille faculté catholique de droit, ne rougissait pas d'adresser un message de sympathie aux enragés de la Sorbonne ». Il blâme la « démission de l'Etat et de l'épiscopat » alors qu'il convient de « combattre la subversion de la jeunesse » et préparer les étudiants à leurs futures responsabilités professionnelles[14].
Dauphin-Meunier a été soutenu par des parents d’élèves, qui dès le printemps 1967 ont fondé l’Association des parents pour la promotion de l’enseignement supérieur libre (APPESL). Elle regroupe en 1969 « plusieurs milliers d'adhérents » selon son président Aimé Aubert, qui dirige alors depuis 1965 le discret et puissant Service des études législatives du Conseil national du patronat français. De concert avec des responsables de l'Association des parents d'élèves de l'enseignement libre (APEL) et des professeurs de l’Institut, elle a décidé de fonder une université libre, indépendante à la fois de l’État et de l’Église, enseignant le droit, l’économie et la gestion. Son association a consacré « tous ses efforts » à la naissance de la FACO à partir de l'été 1968. Lui aussi dresse « le constat terrible de mai et de juin dernier » et dénonce « le matérialisme ambiant, délétère, terrible »[15]. Dauphin-Meunier tient une conférence de presse avec l'APPESL quelques jours avant l'ouverture de la nouvelle faculté pour la présenter[16].
Dans sa conférence au CEPEC comme dans d'autres interventions, Dauphin-Meunier a repris une des critiques faites par les étudiants en mai 68 contre « les mandarins qui n'aiment pas leurs élèves »: il a critiqué leur absentéisme (du fait que des professeurs partent à l'étranger pour de longs mois ou bien enseignent dans les facultés de province et résident à Paris, ou bien du fait de l'abus des congés au titre de la recherche), le manque de vocation de certains universitaires, et le « cumul des chaires »[17]. La FACO « met en œuvre sagement deux revendications intelligentes des contestataires : la participation et la formation utile des étudiants ». Dauphin-Meunier vante son « souci constant du réel, de l'utile, du concret »[17].
Dauphin-Meunier est favorable à des universités autonomes et concurrentielles, pratiquant une « sélection sévère à l'entrée détournant (...) les jeunes gens inaptes à l'enseignement supérieur et à la recherche », et délivrant leurs propres diplômes[18].
Des débuts difficiles du fait de la « querelle des équivalences »
Dauphin-Meunier a critiqué l'ancien doyen de la faculté de droit de l'Institut, Pierre de Font-Réaulx, qui a mis en garde les parents d'élèves contre la FACO, ce qui expliquerait que seule une trentaine d'étudiants de l'Institut se sont inscrits sur les 150 inscriptions annoncées[17]. 450 étudiants ont suivi les cursus proposés par la FACO la première année[19]. Comme les facultés catholiques, la FACO a été concernée par la « querelle des équivalences » entre 1969 et 1971, du fait de l'annulation par le Conseil d'État d'un arrêté ministériel du 25 avril 1969 attribuant l'équivalence du premier cycle de la licence en droit ou en sciences économiques aux étudiants de la FACO[20], à la demande de syndicalistes CFDT, et malgré l'intervention de l'APPELS, notamment de son délégué général, le général Audémard d'Alançon[21].
Mais la publication au Journal officiel le 13 juillet 1971 d'un texte aménageant les dispositions de la loi d'orientation de l'enseignement supérieur sort les étudiants de la FACO de l'incertitude: l'article 2 d'une loi du 12 juillet modifie la loi de 1969 et offre la possibilité aux facultés libres de passer une convention avec une université publique : des professeurs de facultés d'État peuvent constituer des jurys chargés d'interroger les étudiants des facultés privées et de valider leurs connaissances[22]. La FACO a présenté ses étudiants aux jurys de la Faculté de droit de Nanterre en 1969 et 1970, et chercha à présenter ses candidats juristes devant un jury établi par le Centre d'études juridiques de Sceaux fin 1970, pour valider leurs connaissances[23].
La FACO dans les années 1970
Administration de la FACO
La FACO est dirigée par un conseil d'administration, présidé par l'éditeur Gaston Morancé, qui a animé avec Dauphin-Meunier le Centre des hautes études américaines. Aimé Aubert, président de l'APPESL, est vice-président. En sont membres des professeurs : outre Dauphin-Meunier, deux maîtres de requêtes au conseil d'État et anciens parlementaires, Pascal Arrighi, ancien professeur suppléant d'économie politique à l'Institut catholique, et Alain de Lacoste-Lareymondie, ancien député du CNIP, qui participa à la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965[24], Germain Brulliard, premier président de la FACO en 1968, Pierre Barbier, vice-président au tribunal de grande instance de Versailles, et Paul Turot, directeur de l'Institut d'études bancaires et financières. Ainsi que Raymond Bourgine, François Catta, représentant des APEL, Hubert Le Griel, avocat près la Cour de Cassation, président de la Faculté libre de philosophie comparée (IPC - Facultés Libres de Philosophie et de Psychologie), également appuyée par l'APPESL, et l'industriel Maurice Le Roy[25].
Dauphin-Meunier reste doyen de la FACO jusqu'en 1978 et y enseigne jusqu'à sa mort. Il y dirige un Institut technique de formation active et y anime dans la première moitié des années 1970, en lien avec une association néo-libérale, l'Association pour la liberté économique et le progrès social (ALEPS), un Centre d’Études de la doctrine sociale de l’Église, aux côtés d'Albert Garand, professeur à la FACO, membre de l'ALEPS et futur président de cette association[Note 1],[26]. Ce Centre se propose « d'étudier et de mieux comprendre les postulats philosophiques et les applications pratiques » de cette doctrine[Note 2]. Luc Bourcier de Carbon, professeur à Paris-II et deuxième président de l'ALEPS, enseigne à la FACO vers 1975[27].
Roger Coste succède à Dauphin-Meunier en 1978. Il est secondé par deux vice-doyens, Pierre Barbier, vice-président du tribunal de grande instance de Paris, et Alain de Lacoste-Lareymondie.
Principes
La FACO n'a pas un caractère confessionnel mais elle « se réclame de l'humanisme chrétien et tous ses maîtres, quelle que soit leur famille spirituelle, sont attachés à la défense des principes moraux, intellectuels et civiques qui ont fait la grandeur et la force de la civilisation occidentale »[29].
La FACO pratique la sélection : avoir obtenu une mention au baccalauréat est nécessaire pour s'inscrire et être titulaire d'un bac scientifique l'est pour suivre l'enseignement de sciences économiques. Dauphin-Meunier a vanté au CEPEC une université autonome financièrement, qui doit « se gérer comme une entreprise capitaliste concurrentielle ». Le « coût de production » de l'enseignement doit être « couvert par l'étudiant et sa famille ». Moyennant un système de bourses, « qui a fait la grandeur de l'Université française autrefois » et « que nous pouvons supporter grâce aux droits de scolarité » : la FACO aurait d'ailleurs « à peu près un quart de boursiers ». Le coût de la FACO s'élève alors à 2 000 francs par an en 1969[30]. Un conseil de faculté est composé des professeurs, des représentants élus des étudiants mais aussi de représentants des parents d'élèves, ce qui est plus original.
Étudiants
Au cours des années 1970, la FACO a accueilli chaque année entre 200 et 250 étudiants[31]. Les étudiants élisent un bureau des étudiants (BDE), qui publie un périodique ronéotypé, Faco-flash, de 1972 à 1977.
Autonomie financière et subventions publiques
Malgré les promesses de Dauphin-Meunier en faveur d'une autonomie financière de sa FACO, l'APPESL a su convaincre l'État de subventionner les facultés libres parisiennes qu'elle soutient : FACO, FACLIP, Faculté libre de Paris, Université libre des sciences de l'homme (ULSH), qui a succédé à l'Université libre du soir. Elles ont été subventionnées par l'État de 1975 à 1981 (1 million de francs en 1979). Elle a protesté en 1982 quand ces subventions ont été gelées par le nouveau pouvoir socialiste. Mais elle a su obtenir du maire de Paris, Jacques Chirac, une subvention d'un montant de 1 754 460 francs en septembre 1982 ; Chirac estimant qu'il se sentait obligé de « suppléer à la défaillance sournoise de l'État »[32]. En 1994, les 4 facultés libres et leur millier d'étudiants bénéficiaient de 2 465 300 francs de la ville de Paris. En outre, le ministre de l'enseignement supérieur, François Fillon, promet alors à Aubert qu'une aide de l'État serait versée pour l'année suivante[32].
L'enseignement du journalisme, 2003-2010
À partir de 2003, la FACO ouvre une nouvelle filière, l'enseignement du journalisme, sous la direction de Jean Augonnet, ancien directeur (1978-2002) de l'Institut pratique du journalisme[33]. Cette filière prend le nom en 2005 d'Institut français de journalisme. Sur fond de polémiques politico-religieuses et en raison de dissensions entre Bernard Vivier, vice-président de la FACO, et le président de la FACO, Jean-Marie Schmitz, catholique conservateur sinon traditionaliste[Note 4],[34], une scission a lieu en 2009[35]. Une partie des élèves et des professeurs demeure à la FACO, l'autre rejoint les locaux de l’École Multimédia en octobre 2009. En avril 2010, le conseil d'administration de la FACO annonce la fermeture de l'école de journalisme, du fait de la situation déficitaire de l’établissement, selon ses responsables[36]. Une vingtaine d'étudiants suivait cet enseignement en 2010[36].
Organisation
La FACO est installée au 115-117 rue Notre-Dame-des-Champs, dans le 6e arrondissement, depuis la fin des années 1970[37]. Son corps professoral est composé d’universitaires et de professionnels (avocats, magistrats, conseillers d’État, consultants, managers, dirigeants).
Bernard Vivier (1955-), depuis janvier 2016[43]. Ancien étudiant de la FACO, ancien secrétaire général (1988-2002) et vice-président de cette université (2002-2016), il est depuis 1992 directeur de l'Institut supérieur du travail qu'il a rejoint comme directeur des études en 1984. Ancien journaliste, ancien syndicaliste (secrétaire général puis président du syndicat national CFTC des journalistes), membre du conseil confédéral jusqu'en 2015 de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), et ancien vice-président confédéral de 2002 à 2008, membre CFTC du Conseil économique, social et environnemental[44].
Pierre-Henri Prélot, Les établissements privés d'enseignement supérieur, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1989
Mai 1968 - Mai 2018, cinquante années d'évolution sociales: Actes du colloque FACO-IST, Les Cahiers de Recherche de la FACO, octobre 2019
Notes et références
Notes
↑Il y enseigne les problèmes de l'entreprise en quatrième année. Docteur en droit, diplômé de l'École des sciences politiques, Garand (1912-1986) est membre de section au Conseil économique et social. Il a été dans les années 1950 le directeur du bulletin du Conseil national du patronat français et jusqu'en 1968 rapporteur général pour les questions d'outre-mer du CNPF. Membre de la commission d'organisation de la première semaine libérale de l'ALEPS en 1968, il préside l'ALEPS en 1974.
↑Ce Centre organisa des colloques dont les actes ont été publiés par les Nouvelles Éditions latines: sur "l'Église face aux problèmes du temps" fin 1970 (NEL, 1971), avec Luc Bourcier de Carbon, professeur à Paris-Nanterre et président de l'ALEPS, les universitaires Henri Guitton et Michel Villey, Dauphin-Meunier ("Évolution de la doctrine sociale de l'Église", le R.P Boyer (Les laïcs et l'enseignement de l'Église"), Albet Garand ("L'Église confrontée à l'économie", Pierre de Calan ("L'Église et l'avenir du monde moderne"), sur l'Église et le socialisme en 1972 (Introduction par Luc Bourcier de Carbon- "Les fondements intellectuels et moraux du socialisme" par Claude Harmel - "Confrontation des principes et des résultats du socialisme" par Jacques Garello, de l'ALEPS - "La doctrine sociale chrétienne et le socialisme" par Achille Dauphin-Meunier - "L'espérance chrétienne et les transformations sociales" par le R.P. Boyer, o.p. - "La crise dans l'Église et le socialisme" par Marcel Clément - "Un socialisme pourra-t-il se concilier un jour avec le catholicisme ?" par A. Garand (Actes du colloque du 6 mai 1972), sur "l'Église et les libertés" en 1974 (NEL, 1974), avec Dauphin-Meunier ' "Saint Bernard de Clairvaux, apôtre pour notre temps"), Gaston Leduc ("L'Église et les libertés"), Guitton ("La conception générale des libertés et des responsabilités", A. Garand ("les libertés économiques"), le R.P Marie-Dominique Philippe, professeur à la Faculté libre de philosophie comparée jusqu'en 1974 ("Libertés chrétiennes et libertés profanes"), Jacques Denoix de Saint-Marc ("Les libertés politiques")
↑Il y enseigne l'histoire des faits économiques en première année, avec Georges Lefranc, professeur jusqu'en 1975
↑Signataire en 2006 d'un manifeste en faveur de la messe tridentine: Le Figaro, 18 décembre 2006. En 1973, il soutient un mémoire de sciences politiques à la Faculté de droit de Paris sur "le laïc dans la Cité: son rôle tel que le conçoit la Cité catholique" (mouvement catholique contre-révolutionnaire de Jean Ousset). Jeune disciple d'Ousset, il participe à la fondation en 1981 d'ICTUS (Institut culturel et technique d’utilité sociale) et succède à sa tête à l'avocat Jacques Trémolet de Villers en 1997: cf.
↑Interview de J-P Audoyer sur le site des contribuables associés en 2008. Après avoir exercé des fonctions de cadre (fonction DRH, communication et formation) dans des grands groupes industriels (PSA et ULN), Jean-Pierre Audoyer, docteur en science politique et licencié en théologie, a été pendant 20 ans consultant associé du cabinet IDES, puis du cabinet Manageo'rh dans le domaine de l'organisation, du management et des ressources humaines (site cedimes.com, "Nouveaux Directeurs de l’Institut CEDIMES, juin 2014".
Il a notamment publié les ouvrages suivants:
Le nouveau management: critiques et réponses chrétiennes, Éd. Les Presses du Management, 1998.
Patrons et chrétiens, [textes réunis et publ. par Jean-Pierre Audoyer, Éd. de l'Emmanuel, 2002.
L'Église à l'heure de "Caritas in veritate" : la pensée sociale catholique : un défi pour le monde, avec Patrick de Laubier, Éd. Salvator, 2009, préface du cardinal Camillo Ruini.
Le Dilemme du décideur. Ethique ou efficacité ?, avec Jacques Lecaillon, éd. Salvator, 2006, préface de Claude Bébéar.
L'économie autrement: le libéralisme à bout de souffle, avec la participation de Michel Camdessus et Pierre de Lauzun, Éd. Peuple libre, 2011, collection Les Débats de FACO-Paris.
↑Docteur en droit privé de l'Université Paris-XI ( Université Paris-Sud ) où elle a étudié ( 1993-1999 ) et enseigné, notamment comme ATER de 1995 à 1997
↑Il est encore président de la FACO en 1980 ( Université libre, no 61, 1980, Echo de la presse et de la publicité, no 1179 du 19 mai 1980 ). Morancé, né le 1er décembre 1904 au Mans, est président du syndicat des lettres d'information et éditeur, il préside les éditions Albert Morancé, fondées par son père Albert Morancé. Docteur en droit, sergent-pilote après la guerre, au Maroc notamment, il est titulaire de la médaille militaire et a été grièvement blessé dans un accident d'avion en avril 1925 (L'Ouest-Eclair, 29 avril 1925) ; il est amputé et préside l'association d'entraide les Ailes mutilées en 1940. Il a été le collaborateur du ministre Raoul Péret à partir de 1926, aux finances et à la justice (Péret était son oncle par alliance: Le Matin, 29 avril 1925, Le Journal, 3 mars 1933), puis celui de François Piétri en 1933, ce qui a valu la Légion d'honneur. Il est président des jeunesses de l'Alliance démocratique en 1934 (Rosemonde Sanson, Les jeunesses de l'Alliance démocratique) puis vice-président de ce parti de novembre 1937 à 1940 (Journal des débats, 2 mars 1934, Ibid., 18 novembre 1935, L'Ouest-Eclair, 4 novembre 1937, Journal des débats, 4 novembre 1937). Il a dirigé une agence de presse pendant l’Occupation, la Société éditions administratives, municipales et techniques, dite Presse-information, constituée en 1938, et a été condamné en mai 1949 par la Cour de justice à la confiscation totale de ses biens (Journal officiel, 11 septembre 1949). Exclu de l’Alliance démocratique à la Libération, il fonde des lettres d’information et préside le syndicat de la presse privée et des lettres d’informations, fondé en 1957. Il anime avec Dauphin-Meunier le Centre des hautes études américaines
↑Né en 1949, titulaire d’une licence en informatique et gestion, et diplômé du Collège des sciences sociales et économiques, Stève Gentili a commencé sa carrière au Ministère de l’Économie et des Finances. Il a été jusqu’en 2004 dirigeant d’une importante société du secteur agroalimentaire. Il préside à partir de 2012 le Forum Francophone des Affaires (FFA), à partir de 2014 le conseil d’administration de la Fondation Saint-Cyr et le conseil de surveillance du groupe bancaire BPCE. Il est administrateur de Thales, Veolia, Natixis, Pramex nternational
↑Les Cahiers du CEPEC, no 39, Allocution de Gaston Morancé, p. 14
↑Le Monde, 14 décembre 1966, "Ne paraissons pas singer l'État ", déclare Mgr Haubtmann", Université libre, no 57, 1979, "L'histoire des facultés libres: une révolution tranquille", p. 4-11
↑« L'Institut catholique de Paris supprime la première année de droit et réduit ses sections des lettres et des sciences », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« GRÈVE DES ÉTUDIANTS EN DROIT DE L'INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Manifestation d'étudiants pour protester contre la réforme de l'Institut catholique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Le Monde du 12 décembre 1975, cité par Université libre, no 57, 1979
↑Cf. Jean-Jacques Latour, « Monseigneur Pierre Haubtmann et l'après concile, 1966-1971 » dans Institut catholique de Paris. Le livre du centenaire, Beauchesne, p. 171-191: « La réforme de la Catho, à l'instar de la réforme liturgique, allait devenir le lieu symbolique de la sympathie ou de la résistance à l'esprit conciliaire, de l'adhésion ou de l'opposition aux options prises par l'épiscopat français»
↑"Manifestation d'étudiants pour protester contre la réforme de l'Institut catholique", Le Monde, 25 octobre 1967, , Le Monde, 26 octobre 1967, "La petite fronde de l'Institut catholique de Paris était un acte d'opposition à l' " aggiornamento " de l'Église"; Ibid., 27 octobre 1967, , "Les étudiants en lettres et en droit s'opposent vigoureusement à la réforme de Mgr Haubtmann, Ibid., 13 novembre 1967, "A Lourdes, Mgr Haubtmann réaffirme sa détermination d'appliquer les décisions des évêques protecteurs", Ibid., 17 novembre 1967
↑Itinéraires, juillet 1967, no 115, dossier sur la crise de l’Institut : articles de presse et courriers
↑Les Cahiers du CEPEC, no 39, 53e dîner-débat, le 22 janvier 1969, sur le thème « Une Université libre est-elle possible ? Est-elle souhaitable ?", allocution de Morancé, p. 13
↑Le Monde, 12 juillet 1968, "Une faculté autonome et cogérée d'économie et de droit ouvrira à Paris à la rentrée", Ibid., 13 juillet 1968
↑Université libre, no 6, 1970, "Entretien avec Achille Dauphin-Meunier", p. 6-8. Sur ce périodique qui dénonce la subversion gauchiste et prône l'autonomie réelle des universités, qui seraient financées par les familles, concurrentielles, autonomes et cogérées, cf. Notice d'Université libre sur le site de l'Institut français de l'éducation
↑Les Cahiers du CEPEC, no 39, Allocution d'Aubert, p. 33-37. Les APEL de la région académique de Paris sont représentées au conseil de l'APPESL
↑« OUVERTURE DE LA " FACULTÉ LIBRE ET AUTONOME D'ÉCONOMIE ET DE DROIT " », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c« La faculté libre autonome et cogérée d'économie et de droit », Aspects de la France, no 1053, 21 novembre 1968
↑Université libre, no 6, 1970, "Entretien avec Achille Dauphin-Meunier", p. 6-8
↑« La FACO et la FACLIP n'ont que cinq cents étudiants », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« ÉQUIVALENCES D'ÉTUDES POUR L'ENSEIGNEMENT PRIVÉ », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Le Monde, 17 juillet 1971, "Euphorie à la FACO", Université libre, no 57, 1979, "L'histoire des facultés libres: une révolution tranquille", p. 11
↑« UNE MISE AU POINT DE M. DAUPHIN-MEUNIER », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Jusqu'au moins en 1977, comme Paul Turot et Raymond Bourgine: Faco-flash, no 23, 1977
↑FACO, Administration, corps professoral et programmes d'enseignement, vers 1970, p. 7
↑notice IdRef de Garand, François Denord, « Les idéologies économiques du patronat français au 20e siècle », Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2012/2 (No 114), p. 171-182.
↑Benoît Collombat (dir.), David Servenay (dir.), Frédéric Charpier, Martine Orange et Erwan Seznec, Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours : Le vrai visage du capitalisme français, La Découverte/Arte éditions, coll. « Cahiers libres », (1re éd. 2009), 889 p. (ISBN978-2-7071-8511-2, lire en ligne).
↑Université libre, no 6, 1970, "Entretien avec Achille Dauphin-Meunier", p. 6-8, FACO, Administration, corps professoral et programmes d'enseignement, vers 1970, p. 2, ALEPS/Centre d'études de la doctrine sociale de l'Église, L'Église et les libertés, NEL, 1974, p. 6
↑Le Monde, 27 novembre 1969, Les Cahiers du CEPEC, no 39, 53e dîner-débat du 22 janvier 1969, conférence de Dauphin-Meunier
↑Université libre, no 62, 1980: discours du doyen Roger Coste lors de l'AG de l'APPELS
↑ a et bLe Monde, 23 septembre 1982, 29 juillet 1994, 12 novembre 1994
↑Université libre, no 57, 1979, encart présentant la FACO
↑Université libre, no 62, 1980. Né en 1925, Coste est docteur ès sciences économiques, directeur des études du Centre de recherche économique sur l'épargne et directeur des études économiques de la Confédération nationale du Crédit mutuel : data.bnf.fr
↑Docteur en droit, maitre-assistant à Paris-II dans les années 1970, avocate; elle meurt en 1987: Roger Pinto, Au service du droit: réflexions et positions (1936-1982), Presses de la Sorbonne, 1984, p. 529
↑Université libre/L'Astrolabe, no 87, 1987. Docteur en droit, chevalier de l'ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, Maître de conférences honoraire à l'Université de Panthéon-Assas, décédé le 16 février 2014: Avis de décès