En 2016 Fabien Dunand accuse, d'abord de manière anonyme, le Groupe Orllati de ne pas respecter les règles d'environnement et de polluer les eaux et des terrains à Bioley-Orjulaz, et reproche à Jacqueline de Quattro, conseillère d’État vaudoise chargée du territoire et de l'environnement, d'un conflit d'intérêts avec Orllati[3]. Il souhaite également qu'elle soit dessaisie de ce dossier[4]. À la suite de ces accusations, le canton de Vaud et Jacqueline de Quattro déposent plainte contre Fabien Dunand pour tentative de menaces alarmant la population et diffamation[5]. En 2017, une enquête de la justice vaudoise surnommée Opération Cracoucass relie les accusations de Dunand à Bernard Nicod, entrepreneur immobilier et concurrent historique de Orllati[6]. Le Temps définit ce cas comme « l’un des plus incroyables complots politico-économiques à avoir secoué le canton de Vaud »[7]. La demande de Dunand finit par être rejetée par le Tribunal Cantonal en avril 2018[8]. En 2019, Dunand publie le livre Une conseillère d’État ne devrait pas dire ça, par lequel il accuse explicitement Jacqueline de Quattro. Le livre est provisoirement interdit la le Tribunal de l'est vaudois peu de temps après sa sortie[9]. Le 25 octobre 2021 s'ouvre le procès contre Fabien Dunand devant le Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne[10]. Il est condamné pour calomnie à une peine de 150 jours-amende avec sursis par le Ministère public vaudois en août 2021[11],[12],[13].
↑« Opération Cracoucass: le complot raté de Bernard Nicod contre son rival Orllati », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑« Affaire Orllati: le «corbeau» a-t-il sciemment menti? », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑« Le pamphlet du «corbeau» de l’affaire Orllati contre Jacqueline de Quattro provisoirement interdit », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )