Dans les premiers mois de 1831, en l'absence de troupes françaises, les populations du Titteri ne tardèrent pas à méconnaitre l'autorité de Mustapha Ben-Omar, le bey installé par la France. Un des fils de Mostéfa Boumezrag, l'ancien bey, avait été autorisé, début février 1831, à retourner à Médéa. Il profita de cette occasion pour se mettre à la tête d'un parti puissant, dont les intrigues et les oppositions allèrent jusqu'à obliger Mustapha Ben-Omar à se renfermer chez lui, sous la garde de quelques habitants. Réduit à cette extrémité, celui-ci écrivit, en juin 1831, au général Berthezène, qui avait remplacé le général Clauzel, que sa position n'était plus tenable, et réclama le secours de l'armée française.
Le , le général Berthezène partit d'Alger avec 2 brigades afin de mater les tribus Kouloughlis qui s'étaient soulevées.