Eusebio Guilarte Vera

Eusebio Guilarte Vera
Illustration.
Fonctions
Président de la république de Bolivie

(10 jours)
Prédécesseur José Ballivián
Successeur José Miguel de Velasco
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Paz (vice-royauté du Río de la Plata)
Date de décès (à 43 ans)
Lieu de décès Cobija (Bolivie)
Nature du décès Assassinat
Nationalité Bolivienne
Profession Militaire

Signature de Eusebio Guilarte Vera

Eusebio Guilarte Vera
Présidents de la république de Bolivie

Eusebio Guilarte Vera ( - ) est un homme politique bolivien qui fut le 12e président de Bolivie. Officier militaire de carrière, Guilarte a combattu sous les ordres de Andrés de Santa Cruz à Zepita, ainsi que dans les batailles de la Confédération péruvio-bolivienne (Yanacocha et Uchumayo, entre autres). Il avait été l'adjoint du président José Ballivián à la bataille d'Ingavi, pour laquelle il fut récompensé en devenant ambassadeur au Brésil[1].

Biographie

Plus tard, le président rappela Eusebio Guilarte Vera et le nomma membre du Conseil d'État. Incapable de se maintenir au pouvoir à la lumière des vastes conspirations de Manuel Belzu, José Ballivián choisit de quitter le pays et, à la fin de 1847, il remit le pouvoir au général Guilarte à la tête du Conseil d'État. À ce moment-là, les dés étaient jetés, alors que Manuel Belzu et ses partisans se rapprochaient de la capitale. L'investiture de Guilarte a simplement permis au président de s'échapper tant qu'il le pouvait. Eusebio Guilarte Vera tenta de s'entendre avec les rebelles, mais fut renversé par Manuel Belzu en moins de deux semaines. Autorisé à vivre en résidence surveillée en exil intérieur au port de Cobija sur la côte pacifique, Guilarte tombe malade et meurt moins de deux ans plus tard, le 15 octobre 1849[2].

Références

  1. Telecomunicaciones, « Eusebio Guilarte Mole (1847-1848) | Notas Historicas de Bolivia », sur Eusebio Guilarte Mole (1847-1848) | Notas Historicas de Bolivia, (consulté le )
  2. Dimas Ortega, « Bibliotequilla: Presidentes de Bolivia: Guilarte », sur Bibliotequilla, (consulté le )