Euphorbia est un nom générique qui provient du médecin grec du roi Juba II de Maurétanie, Euphorbus(en). Euphorbe en son honneur ou en référence à son gros ventre parce qu'il a utilisé Euphorbia resinifera comme plante médicale. En 1753, Carl von Linné lui a attribué le nom générique[2].
Kamerunica est une épithète qui fait référence à l'emplacement géographique au Cameroun.
Description
Euphorbia kamerunica est un arbuste ou un arbre avec une ramification candélabre à 7,5 à 10 m de haut, formant des masses enchevêtrées de 5-6 m de diamètre, normalement avec un diamètre de tronc distinct de 50 cm à la base[3].
Présent sur les rochers, il est souvent planté dans les villes et villages pour la défense.
Utilisation
Euphorbia kamerunica entre dans la composition d'un poison de flèches utilisé par les populations Fali au nord du Mont Tinguelin[4].
↑Raymond Castagnou, Roland Baudrimont et Jean Gauthier, « Recherches sur un poison de flèches utilisé par les Fali Tinguelin du Nord-Cameroun », Comptes-rendus de l'Académie des sciences, Paris, vol. 260, , p. 4109-4111.
Bibliographie
Daniel Yves Alexandre. Initiation à l'agroforesterie en zone sahélienne: les arbres des champs du plateau central au Burkina Faso. Karthala Editions, 2002 - 220 p.
Michel Arbonnier. 2009. Arbres, arbustes et lianes des zones sèches d'Afrique de l'Ouest. Editions Quae.
Daniel Barreteau, René Dognin. L'Homme et le milieu végétal dans le bassin du Lac Tchad: Séminaire du Réseau Méga-Tchad, Sèvres, du 18 au 20 septembre 1991. IRD Editions, 1997 - 394 p.
Serge Morin. Le Haut et le bas: signatures sociales, paysages et évolution des milieux dans les montagnes d'Afrique centrale : (Cameroun et Tchad). Presses Univ de Bordeaux, 1 janv. 1996 - 156 p.