Eugène Marioton est l'élève de Auguste Dumont, Gabriel-Jules Thomas et Jean-Marie Bonnassieux à l'École des beaux-arts de Paris. En 1883, au concours des esquisses, il présente La Fille de Jephté venant au devant de son père, bas-relief en terre cuite[2]. La même année, il obtient le 1er prix au concours de la Société libre des beaux-arts avec le bas relief en marbre Héro et Léandre, ainsi qu'une bourse de 1 200 francs du conseil général de la Seine destinée à aider les jeunes artistes sans fortune. En 1884, il est 1er prix au concours de ciselure de M. Willemsens. En 1888, il est admis à concourir pour le 2e essai du grand prix de Rome de sculpture. Une bourse de voyage, section sculpture et médaille, lui est attribuée la même année.
Salon de 1889 : Le Dompteur ou Belluaire, prix Crozatier[6].
Salon de 1890 : prix Desprez.
Salon de 1895 : Portrait de Mme… (no 3312).
Salon de 1896 : Élégie (no 3653) ; Enfant frileux (no 3654).
Salon de 1898 : La Force protégeant le Droit
Exposition universelle de 1900 : il est l'un des artistes représentant les 36 nations participantes sous forme de personnages de 2,5 m de haut avec son Mineur belge[7].
↑Frédéric Chappey, « L'esquisse à l'école des Beaux-Arts : la création des concours de composition en 1816 », Revue de l'Art, no 1, , p. 9–14 (DOI10.3406/rvart.1994.348120, lire en ligne)
Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN978-2-7355-0780-1, OCLC828238758, BNF43504839), p. 346-350.