Né de parents français, élève de Léon Gaucherel, Abot a gravé au burin, pour Goupil des interprétations de peintres contemporains. Plus tard, il abandonne le burin pour l'eau-forte, entre autres pour Edmond Sagot[1].
Il travaille également pour la revue L’Estampe, journal artistique fondé par Charles Chincholle, L'Art et la Gazette des beaux-arts, et à partir de 1876, pour la Société des amis du livre. Parmi ses autres contributions à des éditeurs d'ouvrages de bibliophilie, on compte la Maison Quantin et Léon Conquet.
Il expose au Salon de Paris à partir de 1877, puis au Salon des artistes français[2], régulièrement, jusqu'en 1894 ; plusieurs fois distingué, il devient membre de la société de ce salon. Ces productions sont principalement des eaux-fortes, dont un grand nombre de portraits. Sa dernière adresse est mentionnée au 5 de la rue de Condé[3],[4].
Le monument de Alexandre Dumas, œuvre de Gustave Doré : discours prononcés devant le monument le jour de l'inauguration, poésies récitées le même jour, avec un portrait de Gustave Doré gravé par Léopold Massard, Librairie des bibliophiles, 1884.
Edgar Poe, trad. de Charles Baudelaire, Histoires extraordinaires, eaux-fortes d'après Wögel, Maison Quantin, 1884.
Étienne Béquet, Marie, ou le Mouchoir bleu, notice littéraire par Adolphe Racot, six compositions par Henri de Sta, L. Conquet, 1884.
Charles Gueullette, Répertoire de la Comédie-française, portraits gravés, Librairie des Bibliophiles, 1885-1892.