L'origine du nom d'Estância Velha vient de la localisation d'une propriété d'élevage de bétail (estância, en portugais) proche de la Lagune (Lagoa) Lourenço Torres, dont le contremaître était José Antônio de Quadros. À la suite du développement normal de la région (la Vallée du Rio dos Sinos), l'endroit fut divisé en plusieurs parties, dont la Picada Estância Velha.
Histoire
Estância Velha est née en 1788, comme élément territorial de la Real Feitoria do Linho Cânhamo. En 1824, Dom Pedro I distribua les terres de cette Real Feitoria en glèbe (lots de terre pour l'agriculture) pour les immigrants allemands qui arrivaient à São Leopoldo. L'histoire raconte que le premier immigrant à s'installer là fut Mathias Franzen, qui, en plus d'être colon, exerçait la profession de cordonnier. À partir de là arrivèrent d'autres familles immigrées.
Le , Estância Velha devint le siège du 10e District de São Leopoldo. Ce fait politique stimula la croissance de la petite industrie du cuir, initiée en 1890, principalement tournée vers la fabrication de selles et autres éléments de sellerie. Son nom fut modifié en 1939 Genuíno Sampaio. En 1950, revint le nom d'Estância Velha. À partir de cette année le mouvement "émancipationniste" fit son apparition dans le Rio Grande do Sul. Estância Velha, influencée par celui-ci, après huit ans de lutte de ses habitants les plus impliqués dans la vie politique, réussit à obtenir son émancipation comme Municipalité indépendante le 8 septembre 1959.
La zone rurale est principalement occupée par des champs et des pâturages qui couvrent 35 % de la superficie du territoire municipal, et destinés à l'élevage des bêtes qui fourniront la matière première ; 29 % en plantations d'arbres, surtout d'acacias noirs desquels sont extraits les tanins utilisés dans le traitement des peaux.
Les sols sont riches en basalte, utilisé pour la construction des routes et des bâtiments.
Revenu per capita (2000) : R$329,15 (Change 2000 : R$1,00 = 4,00 FF) Atlas du Développement Humain/PNUD)