Une première secousse sismique de magnitude 6,3 a d'abord eu lieu, à 3 h 30UTC selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis[3], puis une autre de magnitude 4,1. En conséquence, des glissements de terrain ont eu lieu. Des craintes se sont élevées sur de possibles diffusions de matière radioactive dans l'environnement, mais l'agence sud-coréenne de la sûreté nucléaire n'en a pas trouvé[4].
Puissance de l'essai et technologie utilisée
La Corée du Nord affirme que l'engin est une bombe H capable d'être embarquée sur un missile balistique intercontinental. Une photo de Kim Jong-un visitant un missile équipé d'une tête nucléaire a ainsi été transmise aux agences de presse[5].
Le Japon estime initialement la puissance de la bombe à 70 kt équivalent en TNT, la Corée du Sud à 50 kt et les États-Unis à 100 kt[6].
Le NORSAR évalue la puissance de l'engin à 120 kt le 3 septembre 2017[9].
Le département 38 North de l'université Johns-Hopkins évalue le 13 septembre la puissance de l'essai à 250 kt, et considère que le fait que l'essai soit thermonucléaire n'est « pas improbable »[10].
Australie : l'évacuation des citoyens australiens de Corée du Sud est envisagée[15] ;
Belgique : le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders condamne « dans les termes les plus forts » l'essai nucléaire ;
États-Unis : le Président Donald Trump déclare sur Twitter que les mots et actions [nord-coréens] continuent à être très hostiles et dangereux pour les États-Unis ;
France : le Président Emmanuel Macron a appelé à réagir « avec la plus grande fermeté » ;
Israel : le ministre des Affaires étrangères Benyamin Netanyahou condamne l'essai nucléaire et demande une réponse internationale ferme, afin d'éviter que d'autres pays adoptent un comportement similaire[16] ;
Japon : le Premier ministre Shinzō Abe a déclaré que l'essai nucléaire était « absolument inacceptable » ;
Russie : le Président Vladimir Poutine a appelé à éviter une « hystérie militaire » contre le risque de « catastrophe planétaire ».
De nouvelles sanctions sont proposées par les États-Unis, notamment un embargo sur le pétrole et les exportations de textile, ainsi qu'un gel des avoirs nord-coréens dans les autres pays[18],[19].
Notes et références
↑(en-GB) « Large nuclear test in North Korea on 3 September 2017 », NORSAR, (lire en ligne, consulté le ).
↑L'Obs avec AFP, « Corée du Nord : les experts sceptiques sur la thèse d'une bombe H », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )