Epsilon Pyxidis

Epsilon Pyxidis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 09m 56,41024s[1]
Déclinaison −30° 21′ 55,4460″[1]
Constellation Boussole
Magnitude apparente +5,60[2]

Localisation dans la constellation : Boussole

(Voir situation dans la constellation : Boussole)
Caractéristiques
Type spectral A4 IV[3]
Indice U-B +0,16[2]
Indice B-V +0,16[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −9,7 ± 0,3 km/s[4]
Mouvement propre μα = −1,93 mas/a[1]
μδ = −48,99 mas/a[1]
Parallaxe 15,39 ± 0,30 mas[1]
Distance 212 ± 4 al
(65 ± 1 pc)
Magnitude absolue +2,00[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,07 M[6]
Gravité de surface (log g) 3,26[7]
Luminosité 19 L[8]
Température 6 368 ± 1 806 K[7]
Métallicité +0,04[7]
Rotation 108,3 ± 0,3 km/s[9]
Âge 560 Ma[6]

Désignations

ε Pyx, CPD-29 2933, FK5 1241, HD 78922, HIP 45001, HR 3644, SAO 200047, WDS J09099 -3022A[10]

Epsilon Pyxidis ou ε Pyxidis est une étoile quadruple[11] de la constellation de la Boussole. Elle est faiblement visible à l'œil nu, avec une magnitude apparente visuelle combinée de +5,60[2]. Sur la base d'un décalage annuel de parallaxe de 15,39 mas[1], elle est située à environ 212 années-lumière de la Terre. Le système est considéré comme un membre du superamas d'étoiles de Sirius (qui partagent un mouvement commun)[5].

L'étoile primaire (le composant A), est une étoile sous-géante de type A de couleur blanche avec un type spectral A4 IV[3]. C'est une étoile microvariable, montrant une variation de magnitude de 0,0056 avec une fréquence de 0,16245 fois par jour[12]. Epsilon Pyxidis a été cataloguée comme une étoile Am[2], bien que cela reste incertain[13]. Elle a le double de la masse du Soleil[6] et rayonne 19 fois la luminosité du Soleil[8] à partir de sa photosphère à une température effective de 6 368 K[7].

En plus d'un compagnon proche de type inconnu à une distance angulaire de 0,17 seconde d'arc, le composant primaire partage une orbite avec un système d'étoiles binaires (les composants B et C), qui se trouvent à une distance angulaire de 17,8 secondes d'arc. À la distance estimée de ce système, cela correspond à une séparation projetée d'environ 1 150 UA[6]. La paire B/C est composée d'étoiles de magnitude apparente visuelle 10,5 et 10,8 avec une séparation moyenne de 0,3 seconde d'arc[11]. Leur masse estimée est respectivement de 90 % et 95 % de celle du Soleil[6].

Références

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600)
  2. a b c d et e (en) E. E. Mendoza et al., « UBVRI photometry of 225 AM stars », The Astronomical Journal, vol. 83,‎ , p. 606–614 (DOI 10.1086/112242, Bibcode 1978AJ.....83..606M)
  3. a et b (en) Nancy Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 3, Ann Arbor, Département d'astronomie, Université du Michigan, (Bibcode 1982mcts.book.....H)
  4. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048, S2CID 59451347)
  5. a et b (en) Olin J. Eggen, « The Sirius Supercluster and Missing Mass near the Sun », The Astronomical Journal, vol. 116, no 2,‎ , p. 782–788 (DOI 10.1086/300465, Bibcode 1998AJ....116..782E)
  6. a b c d et e (en) R. J. De Rosa et al., « The VAST Survey – III. The multiplicity of A-type stars within 75 pc », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 437, no 2,‎ , p. 1216 (DOI 10.1093/mnras/stt1932, Bibcode 2014MNRAS.437.1216D, arXiv 1311.7141)
  7. a b c et d (en) L. Casagrande et al., « New constraints on the chemical evolution of the solar neighbourhood and Galactic disc(s). Improved astrophysical parameters for the Geneva-Copenhagen Survey », Astronomy & Astrophysics, vol. 530,‎ , p. 21, article no A138 (DOI 10.1051/0004-6361/201016276, Bibcode 2011A&A...530A.138C, arXiv 1103.4651, S2CID 56118016)
  8. a et b (en) I. McDonald et al., « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037, S2CID 118665352)
  9. (en) C. G. Díaz et al., « Accurate stellar rotational velocities using the Fourier transform of the cross correlation maximum », Astronomy & Astrophysics, vol. 531,‎ , article no A143 (DOI 10.1051/0004-6361/201016386, Bibcode 2011A&A...531A.143D, arXiv 1012.4858, S2CID 119286673)
  10. (en) eps Pyx sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, S2CID 14878976)
  12. (en) Chris Koen et Laurent Eyer, « New periodic variables from the Hipparcos epoch photometry », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 331, no 1,‎ , p. 45–59 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2002.05150.x, Bibcode 2002MNRAS.331...45K, arXiv astro-ph/0112194, S2CID 10505995)
  13. (en) P. Renson et J. Manfroid, « Catalogue of Ap, HgMn and Am stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 498, no 3,‎ , p. 961–966 (DOI 10.1051/0004-6361/200810788, Bibcode 2009A&A...498..961R, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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