Oscar et Linda, jeunes adultes, s'installent à Tokyo. Oscar vend de la drogue et Linda travaille en tant que stripteaseuse dans une boîte de nuit. Alors qu'Oscar est dénoncé par un de ses amis, celui-ci est abattu par la police dans les toilettes d'un bar. Alors que son âme se détache de son corps, Oscar se souvient de sa promesse jadis faite à sa sœur de ne jamais l'abandonner. Commence alors une longue errance de l'esprit à travers Tokyo.
Source et légende : Version française (V. F.) sur le site d’AlterEgo ([6])
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Si le site en ligne Critikat reconnaît au réalisateur « une certaine science dans la manipulation du spectateur », il déplore ses « procédés de mise en scène tapageurs » regrettant que « l’art et la manière dont fait preuve Gaspar Noé sont [...] ceux de l’esbroufe »[7]. Plus sévères, les Inrocks qui tout en notant une caméra virtuose critiquent la « profonde vacuité philosophique » du film et « sa nullité dramaturgique »[8]. Le Monde guère plus indulgent, souligne un « mélange d'invention débordante et de puérilité » et « une volonté potache de provocation »[9].
Le film est noté 6,7⁄10 sur le site agrégateur SensCritique, d'après les retours de plus de 17 000 spectateurs en .
Production
Génèse et développement
Gaspar Noé s'est inspiré du Bardo Thödol, ou Livre tibétain des morts. Dans un entretien[10] donné à Julien Hairault pour le site Versusmag, il raconte :
«
Je me suis aussi beaucoup inspiré d’un Livre des morts tibétain – celui dont on parle dans le film, que j’ai découvert à l’âge de 18 ans, à une époque où je lisais beaucoup de choses au sujet de la mort et de la réincarnation. Je me suis vraiment énormément renseigné sur ce livre, apprenant au passage qu’il avait aussi beaucoup inspiré Philip K. Dick, et j’ai décidé d’adopter sa structure au moment de la mort d’Oscar. Ce livre parle du voyage de l’esprit qui s’effectue entre la mort et la réincarnation, un voyage censé durer 49 jours. Je n’ai pas été fidèle à 100 % au bouquin, mais j’ai quand même tenu à bien mettre en scène ce voyage astral totalement dysfonctionnel et lumineux, d’où l’importance, surtout dans la scène de fin, de ces jeux de lumière lors des scènes de baise à l’hôtel, où la lumière émane des corps[10].
»
Dans le film, Alex a prêté un exemplaire du Bardo Thödol à Oscar pour qu'il le lise. Une scène les montre tous les deux en train de discuter du livre. Gaspar Noé adapte le livre de façon allégorique.
Effets visuels
Fidélité Films a acheté, fin , les droits de 10 minutes de visuels conçus par le vidéo-jockey Glennwiz afin de les utiliser dans Enter the Void.[réf. nécessaire]
↑« Enter The Void », sur Hallucinations collectives (consulté le ) : « Enter The Void sera présenté pour la première fois au monde dans sa version totalement finalisée. »