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Il est sous-titré Vos rêves deviennent bandes dessinées à son dernier numéro.
Description du contenu
Le contenu d'Enfin bref[1] est composé principalement de bandes dessinées inédites en noir et blanc pour les trois premiers numéros. À partir du numéro quatre, on y retrouve des entrevues et des reportages en lien avec la bande dessinée, au Québec et ailleurs.
Le magazine publie aussi des critiques, des chroniques, et des comptes rendus de colloques et expositions sur la BD.
Les collaborateurs sont tous d'origine canadienne et sont francophones venant majoritairement de la région de la ville de Québec.
Historique
Le magazine Enfin bref[2], édité par les Éditions à Mains Nues, est publié irrégulièrement (mais annoncé mensuellement) au Québec de mai 1985 à septembre 1986 pendant cinq numéros[3].
Le projet Enfin bref est initié en janvier 1985 par une petite équipe d'étudiants enthousiastes[4] de l'Université Laval. Le premier numéro a été lancé lors de l'exposition Et vlan ! On s'expose... 15 ans de bande dessinée dans la région de Québec en mai de la même année, exposition à laquelle la plupart de ses collaborateurs participent.
De petit format, il est imprimé en « offset » et distribué principalement dans la ville de Québec. Des exemplaires sont vendus à Montréal, lors d'événements spéciaux comme les Salons de la BD.
Au numéro trois, Enfin bref[5] fusionne avec Somnambulle[6] (fondé et lancé en même temps par Martin Cassista au printemps 1985 et publié chez le même éditeur) qui est plutôt consacré aux entrevues d'auteurs et au rédactionnel BD.
Ceci a comme conséquence un délaissement et un désintérêt par la majorité de l'équipe de rédaction du départ qui se disperse dans d'autres projets, ce qui ouvre la place à de plus jeunes auteurs découverts lors de l'exposition.
On y retrouve même le nom d'un vétéran de l'illustration de science-fictionquébécoise et éditeur de Carfax, Pierre D. Lacroix, venu proposer ses bandes dessinées influencées par la production des magazines Creepy et Eerie au numéro quatre.
Au numéro cinq, Enfin bref[7] reprend le sous-titre de Somnambulle, Vos rêves deviennent bandes dessinées et sa couverture se couvre de couleurs séparées manuellement.
Voyant le peu de succès public obtenu par la revue, l'éditeur décide d'en arrêter la publication.
Plusieurs des créateurs d'Enfin bref participeront à l'aventure du lancement du magazine Safarir un an plus tard.
Quelques-uns de ces artistes travaillent sous un pseudonyme.
Auteurs de bande dessinée
Les auteurs de bande dessinée québécois sont généralement à la fois dessinateur et scénariste.
Il arrive qu'ils ne pratiquent qu'une seule de ces deux disciplines, travaillant alors en équipe avec quelqu'un de l'autre discipline.
↑Gilles Angers, « J'ai rêvé à une carrière olympique, je suis devenu créateur de bandes dessinées », Le Soleil section Crayons de Soleil, Québec, , p. D-8
↑Martin Cassista, « Actualités B.D. — En tabagies, bientôt », Le Soleil section Crayons de Soleil, Québec, , p. C-4 (lire en ligne)
↑Luc Pomerleau, « Le Bédéraste — Canada », Solaris, Québec, no 64, , p. 43
↑Martin Cassista, « Actualités B.D. — Enfin Bref #5 », Le Soleil section Crayons de Soleil, Québec, , p. C-4 (lire en ligne)