Elizabeth Scott est née à Fort Sill, Oklahoma. Sa famille s'installe à Berkeley, en Californie, alors qu'elle est âgée de 4 ans. Elle fréquente l'université de Californie à Berkeley où elle étudie les mathématiques et l'astronomie. Elle avait peu d'options pour poursuivre ses études en astronomie, car le domaine était largement fermé aux femmes à l'époque, aussi termine-t-elle ses études supérieures en mathématiques. Elle obtient son doctorat en 1949 sous la direction de Robert Jules Trumpler, et est nommée à un poste permanent au département de mathématiques de Berkeley en 1951[1].
Travaux
Elizabeth Scott est l'auteure d'une trentaine articles sur l'astronomie et autant sur l'analyse de la recherche sur les modifications du temps, incorporant et élargissant l'utilisation d'analyses statistiques dans ces domaines. Elle a également utilisé des statistiques pour promouvoir l'égalité des chances et l'égalité de rémunération pour les femmes universitaires.
En 1957, Scott a noté un biais dans l'observation des amas de galaxies(en). Elle a remarqué que pour qu'un observateur trouve un amas très éloigné, il doit contenir des galaxies plus brillantes que la normale et doit également contenir un grand nombre de galaxies. Elle a proposé une formule de correction pour ajuster (ce que l'on a appelé par la suite) l'effet Scott[2],[3].