La commune de kharrouba est caractérisée par un climat méditerranéen (hivers froids et humides et étés chauds et secs, marqué par une sécheresse estivale, des hivers doux, un ciel lumineux et dégagé. En revanche, la région est bien arrosée pendant l'hiver.La pluviométrie est irrégulière et varie entre 500 et 1 300 mm/an.
Avec une pluviométrie moyenne égale à 900 mm/an. Les amplitudes thermiques annuelles sont en général faibles dans la commune ; La température moyenne est de 22°.
Hydrographie
le barrage de keddara est un barrage de type remblai, située sur le territoire de la commune d'El Kharrouba, dans la wilaya de Boumerdès, en Algérie. Il est construit entre 1982 et 1987. D'une hauteur de 106 m et d'une capacité de 142,39 millions m3.
le nouveau réservoir de 1000 M3. , doit résoudre le problème d'alimentation en eau potable dans la commune de kherrouba.
Mont Bouzegza
- Le barrage de Keddara est situé dans la Wilaya de Boumerdes, à 8 km au Sud de Boudouaou et à 35 km à l’Est d’Alger. Il fait partie de l’aménagement Isser-Keddara. Sa retenue est alimentée par les apports des oueds Keddara, El Haad et par la galerie de transfert provenant du barrage Hamiz. il est destiné à satisfaire les besoins en eau potable des agglomérations Algéroises et d'une grande partie de la ville de Boumerdes.
Le barrage dispose d'une capacité de 142,39 millions de m3.
- Keddara Bouzegza est réputée pour ses majestueuses montagnes, elle a tous les atouts lui permettant de devenir une destination touristique.
Une vue panoramique sur le barrage d’eau de la localité, est devenu un site idéal de repos pour les amateurs de balades en haute montagne.
Outre les singes magots, on y vient aussi pour respirer l’air frais et admirer les sites rocheux de la région.
Infrastructure
Ressources hydriques
La commune possède en son territoire un des plus grands barrage de la région centre, en l'occurrence le barrage de Keddara au pied du mont Bouzegza, qui la départage en deux parties.
Routes
La commune de Kharrouba est desservie par une ancienne route nationale très vétuste mal entretenue , supprimée au niveau du début du mur de barrage de keddara
La commune est issue du découpage administratif de 1984, elle était intégrée auparavant dans celle d'Ouled Moussa.
Bataille de Kara Mustapha 1837
Le calife Ahmed Ben Salem partait des " monts Ammal " pour descendre par " Thénia " vers Boudouaou afin d'intercepter les soldats français qui escortaient des ouvriers routiers vers la région de Kabylie au cours de l'année 1840 .
Les forces françaises s'appuyaient sur la « division de garde-côtes » et la « division d'escorte de convoi » qui prenaient la région de Boudouaou et ses environs comme un couloir pivot pour la transporter vers la région de Kabylie.
Le camp de kara Mustapha a été assiégé au début de septembre 1840 par les soldats d '"Ahmed Ben Salem" qui sont partis du camp surplombant la vallée de Boudouaou.
L'administration d'occupation française s'est empressée d'envoyer le général Changarnier afin de briser le siège du camp de kara Mustafa et d'expulser Ahmed Ben Salem du camp de Boudouaou à l'est d'Alger.
L'armée française se réunit dans la région de El-Harrach le 18 septembre 1840, à sept heures du soir, pour partir au bout d'une heure et demie vers l'oued el-Hamiz dans le plus grand secret.
Les forces françaises atteignirent la rive ouest de la vallée de Boudouaou à l'aube du 19 septembre 1840 où les Algériens furent surpris pendant leur sommeil de se disperser dans toutes les directions et de couper la vallée vers sa rive orientale.
Selon les rapports français, la bataille fait suite à une embuscade, conduite fin juillet 1957, près de Médéa, contre une section du 1er régiment étranger de parachutistes, qui leur coûte 14 soldats tués, et 8 blessés. Selon les Algériens, la cause est la capture de l'infirmier de l'unité locale de Lakhdaria, commandée par Si Boualem, pendant une action des Moudjahidines. Le prisonnier aurait donné le nom de Bouzegza aux Français, sachant que son unité n'y était pas, et ignorant la présence en ce lieu du commando Ali Khodja.
Le combat du 4 août
Malgré le nombre de ses soldats, et les moyens considérables qu'elle met en œuvre, l'armée française subit un lourd échec le 4 août. Le 2e escadron du 2e régiment de dragons, confondant le commando Khodja avec des soldats français, perd de nombreux hommes.
Le commandant Azzedine déclare en 2009 qu'un article du quotidien Le Monde, paru le lendemain de cet événement, fait état de pertes françaises de l'ordre de 600 morts, les combattants de la Wilaya IV déplorant selon lui, seulement quelques blessés. L'article du Monde en question, citant les autorités militaires françaises, mentionne en fait 21 tués et 18 blessés français. Selon l'historique du 2e dragons, les pertes sont de 29 tués, 12 blessés et 2 disparus.
Mardi 2 mars 1999
Deux citoyens, un directeur d’école et un enseignant tués à dans la région par des hommes armés.