En , Seymour fut nommé commandant en chef de l'escadre britannique en Chine. Sa mission resta pacifique jusqu'à la révolte des Boxers. Il dirige à la tête de l’Alliance des huit nations, la colonne de secours (la colonne Seymour).
La colonne Seymour
Début , à Tien-Tsin (Tianjin), un conseil de guerre se réunit et décide de réunir des soldats sur place ou en rade de Takou pour la défense des Légations de Pékin. Ces troupes sont placées sous le commandement de l'amiral anglais Seymour.
Quatre trains quittent Tsien-Tsin dans la journée du et se regroupent vers Lofa pour la nuit. Le au soir, le convoi, harcelé toute la journée par les Boxers et l'armée régulière chinoise, arrive près de Lang-Fang.
Du 13 au , le convoi avance lentement, retardé par des attaques en rase campagne, les destructions de la voie ferrée. À An-Ting, où tout est détruit, il est décidé de se replier sur Yang-Tsoun pour se réapprovisionner et repartir sur Pékin par voie terrestre.
Le , la colonne, comptant près de 300 malades et blessés, incapable d'aller de l'avant, retraite vers Tsien-Tsin. Les marins français avec leur canon assurent l'arrière-garde.
Le , après avoir pris et fait sauter l'arsenal de Sikou avec l'aide des Russes venus à sa rencontre, la colonne rentre à Tien-Tsin.
Vie privée
Il a pris sa retraite de la marine en avril 1910.
Il est décédé à son domicile de Maidenhead le 2 mars 1929 [1].
Il ne s'est jamais marié et n'a jamais eu d'enfants.
Seymour était un personnage remarquable et un excellent linguiste. Il a accompli ses missions avec une très grande modestie[non neutre]. Il les a décrites avec une grande honnêteté dans ses Mémoires. Il est resté célibataire.