Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
À la proclamation de la Seconde République espagnole, grâce à son amitié avec José Calvo Sotelo, il fonde la section valencienne du parti monarchiste Renovación Española et fait l’acquisition de La Voz de Valencia, depuis lequel il dirige des campagnes favorables à la monarchie et à la religion catholique. Il est également élu membre du Tribunal de garanties constitutionnelles de la République. Aux élections générales de 1936, il est tête de liste du Bloque Nacional, mais n'est pas élu. Dès lors il devient l'un des conspirateurs œuvrant à Valence pour le soulèvement nationaliste de juillet 1936. À la suite de l'échec du soulèvement à Valence, il est arrêté, mais libéré peu après et rejoint la zone dominée par les nationalistes, où il collabore activement à la réalisation de la propagande.
Lorsque les franquistes prennent Valence, il est nommé délégué de presse et censure du Movimiento et doyen du Collège officiel d'avocats de Valence, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort. Il est également procurador (représentant des villes) au Parlement franquiste de 1943 à 1946.
(ca) Alfons Cucó, El valencianisme polític : 1874-1936, Valence, Garbí, , 1re éd., 472 p.
(ca) Francesc Pérez Moragón, « Eduard Martínez Sabater : La recurrència del problema valencià », dans Gustau Muñoz (ed.), Els reaccionaris valencians : La tradició amagada, Catarroja, Afers, , 1re éd., 214 p. (ISBN978-84-92542-30-7), p. 75-96