Logiste du Concours de Rome en 1910, il obtint à l’École, en 1911, le prix Fortin d’Ivry, le prix Chenavard en 1913 et 1914 et, en 1919, le prix Anna Maire.
L’Académie des beaux-arts lui avait décerné, en 1911, le prix Leclerc-Maria Bouland pour son tableau Saint Hervé et les Pâtres bretons[1], puis le prix Troyon, en 1919, et l’un des prix Roux en 1919 et en 1920.
Mobilisé le 2 août 1914[Quand ?], il partit comme sergent au 65e bataillon de chasseurs à pied. Il y demeura jusqu’en juillet 1916 et mérita, à Verdun, une citation à l’ordre du corps d’armée. Il fut ensuite affecté à l’artillerie, puis au génie, comme chef divisionnaire aux sections de camouflage, où une seconde citation lui fut décernée.
Démobilisé en mars 1919, il put se consacrer enfin tout entier à son art. Il exposait, cette même année, au Salon des artistes français, Ypres[2], qui fut acquis par l’État, ainsi que Saint-Nazaire, exposé à la galerie Reitlinger et, au dernier Salon de 1920, Perthes-les-Hurlus[3], Champagne et Convoi[4].
Le jury de peinture lui décernait alors la première de ses médailles d’or. L’État acquérait, comme l’année précédente, son tableau Convoi et lui attribuait une bourse de voyage. L’Académie des beaux-arts, qui l’avait récompensé plusieurs fois, lui décernait le prix Alphonse de Neuville.
Il meurt le 20 novembre 1920, à l’âge de trente-cinq ans, des suites d’une maladie contractée au front.