En 1907, MacDougall prit le poids de six patients moribonds avant et après leur mort. Constatant dans l'écart des mesures une portion non nulle non justifiable biologiquement, il en déduisit qu'il pouvait s'agir du poids de l'âme s'échappant du corps humain, ce qui en constituerait une preuve inédite. Il reproduisit l'expérience sur quinze chiens — drogués, et sans doute aussi empoisonnés[4] — et ne constata aucune variation. MacDougall extrapola en imaginant que seul l'Homme possède une âme. En mars1907, un compte-rendu de ces expériences fut publié par le New York Times et le journal médical American Medicine.
↑Citation de l'auteur : « The ideal tests on dogs would be obtained in those dying from some disease that rendered them much exhausted and incapable of struggle. It was not my fortune to get dogs dying from such sickness. » : les conditions idéales sur les chiens s'obtiendraient sur ceux mourant d'une maladie qui les harasserait davantage et les rendrait incapable de se débattre. Je n'ai pas eu la chance d'avoir des chiens mourant de telle maladie.