Les conservateurs sont traversés à partir de la fin du XIXe siècle par deux courants internes : la Vieille droite, dont le chef est Charles Woeste[2], et la Jeune droite, aux idées sociales plus avancées[3].
La droite obtient la Majorité des sièges dans les deux chambres à l’issue des élections législatives de 1884[4],[5] et la conserve jusqu’en 1914.
En 1936, sous l’égide d’Hubert Pierlot, est créé le premier parti catholique structuré, le Bloc catholique[6].
Après-guerre
Les catholiques créent un nouveau parti, le Parti social-chrétien, dont l’aile francophone est dominée par les conservateurs[7].
Les libéraux entament en 1961 un processus de refondation, qui aboutit à l’abandon de l’anticléricalisme et à l’ouverture progressive à des personnalités de droite[8].
↑Pascal Delwit, Le parti social chrétien, Mutations et perspectives, 148 p. (lire en ligne)
↑Jean-Louis Jadoulle et Paul Wynants, Les engagements en dehors du parti catholique et du Parti social chrétien, 37 p. (lire en ligne)
↑Centre de recherche et d'information socio-politiques, « La presse quotidienne Belge vue par elle-même », Courrier hebdomadaire du CRISP, (lire en ligne)