Le Dorand AR.1 est un biplan de reconnaissance français de la Première Guerre mondiale. Son autonomie en carburant était de 3 h.
Histoire
En 1916, le lieutenant-colonel Émile Dorand (dont le Dorand DO.1 était déjà en ligne en 1914), reconnut que le Farman F.40 était obsolète pour la reconnaissance de jour. Il formula donc une exigence pour un avion de reconnaissance biplace de la configuration du tracteur. Farman refusa de produire l'avion et le capitaine G. Lepère fut choisi pour développer l'avion.
Celui-ci tirait son sigle AR. de la Section technique de l'aéronautique (STAé), l'atelier militaire français créé le et dirigé par Dorand qui le construisit dans une usine de Chalais-Meudon.
Les essais de cet avion furent terminés en septembre 1916 et la mise en service commença en .
180 AR.1 furent équipés de moteurs V8 Renault de 190 ch et d'une masse de 210 kg et 50 Dorand AR.2, une version améliorée construite dans l'usine Renault de Billancourt entrant en service en 1918, de moteurs V12 de 200 ch[1] et d'autres de moteurs Lorraine-Dietrich de 240 ch.
Les AR.1 et 2 firent leurs preuves les derniers mois du conflit, dans 18 escadrilles d'observation sur les fronts français, italien et d'Orient et entrèrent en service dans les forces aériennes américaines, serbes et grecques.
↑Pierre Mannoni, Les Français d'Algérie : vie, mœurs, mentalité de la conquête des Territoires du Sud à l'indépendance, Paris, Editions L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives méditerranéennes », , 288 p. (ISBN978-2-7384-1377-2, OCLC28631980, lire en ligne), p. 138