Il participe à une première finale, en Challenge Yves du Manoir, qui voit le club alpin être battu 22 à 15 par l'AS Montferrand après avoir éliminé le Stade Toulousain, champion de France en titre en demi-finale 31-17.
L'année suivante est celle de la consécration dans cette même compétition. Le 10 mai 1987, Grenoble domine Agen 26-7 à Narbonne.
À l'automne 1988, il est appelé en équipe de France en tant que remplaçant pour les deux test de l'automne contre l'Argentine[2].
Lors de la saison suivante, le club isérois, rejoint par l'ex-sélectionneur national Jacques Fouroux, semble promis à soulever le bouclier de Brennus. Aux commandes d'un pack surpuissant pour l'époque, les mammouths, il participe à la belle saison du FC Grenoble qui est appelé à disputer la finale du championnat de France 1992-93 contre le Castres olympique au Parc des Princes. Sorti sur une blessure à l'épaule, il assiste impuissant à la fin de la rencontre, défait 14 à 11 par le Castres olympique sur une erreur d'arbitrage[3],[4].
Si les deux premières se soldent par des défaites, il soulève le trophée européen sous les ordres du capitaine Marc Cécillon. Il met fin à sa carrière de joueur en 1998.
Appelé par Patrick Goffi, le président du FC Grenoble, il accepte de venir entraîner son ancien club à compter de l'été 1998. En raison d'un début de saison difficile, il est remercié après seulement cinq journées et une cuisante défaite à domicile contre Périgueux, l'une des équipes les plus faibles de la poule. Il avoue avoir mis « quelques années à [s'en] remettre [mais] assume [sa] part de responsabilité [alors que] personne n'est venu [l']aider »[9].