Il rejoint Marseille en 1981 et exerce tout d'abord à la faculté de Médecine comme assistant hospitalo-universitaire. Il intègre l'Institut Paoli-Calmettes, centre régional de lutte contre le cancer, comme praticien hospitalier en 1985. Il effectue ensuite la totalité de sa carrière hospitalo-universitaire dans cet établissement (notamment comme fondateur de l'unité de greffe de moelle osseuse) et à la faculté de médecine de Marseille (professeur d'hématologie puis de cancérologie)[2].
En 2005, il succède au Professeur David Khayat comme Président du conseil d'administration de cette agence[5],[6]. Il y met en œuvre le Plan Cancer[7] et assainit la gestion de l'INCa qui avait été critiquée par un audit gouvernemental et un rapport d'enquête parlementaire[8].
En 2011, à la suite de la mise en cause de l'inertie de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) dans l'affaire du Médiator, il remplace Jean Marimbert comme directeur général[9]. Cela en fait également un membre de droit du Conseil national de la consommation.
En , lorsque l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé succède à l'AFSSAPS, il en devient le premier Directeur général[10]. Il met en place les Recommandations Temporaires d’Utilisation (RTU) :
"Les RTU ont une durée maximale de 3 ans renouvelable.
Leur objectif est de sécuriser l’utilisation des médicaments grâce à la mise en place d’un suivi des patients organisé par les laboratoires concernés"[11].
Le , le Dr Dominique Martin devient Directeur général de l'ANSM à la suite de Dominique Maraninchi[10].
Thèmes de recherche
Dominique Maraninchi s'est intéressé à divers aspects du traitement des affections cancéreuses[1], notamment :
↑
Loi n°2014-892 du 8 août 2014 - art. 10
Décret n° 2014-1703 du 30 décembre 2014 modifiant les règles relatives à l'élaboration de recommandations temporaires d'utilisation
[1]