Le nom dobra provient du mot doublon (en portugais : Dobrão).
Pièces de monnaie
La première série comprenait des pièces de monnaie de 50 cêntimos et 1 dobra en bronze, et de 2, 5, 10 et 20 dobras en cupronickel. La 50 dobras est frappée en 1990. Les flancs figurent la faune et la flore du pays.
En raison de l'inflation galopante dans les années 1990, ces pièces ne circulaient pratiquement plus.
En 1997, une nouvelle série de pièces fut fabriquée aux montants de 100, 250, 500, 1000 et 2000 dobras, toutes en nickel et acier, et toujours selon les mêmes thèmes. Chacune porte au revers la mention Aumentemos a Produção.
Nouveau dobra
À la suite d'un accord international avec le Portugal, et avalisé par l'Union européenne, le dobra est à parité fixe avec l'euro à l'image de l'escudo cap-verdien, du franc Pacifique (CFP), des francs CFAde la CEMACet de l'UEMOA et le Franc comorien. Aussi, dans le but d'être plus crédible sur le marché financier international, le dobra connaît une importante réforme le : 1000 anciens dobras valent désormais 1 nouveau dobra (ND). Ainsi, les anciens billets de 100 000, 50 000, 20 000, 10 000 et 5 000 dobras sont remplacés par des billets de 100, 50, 20, 10 ou 5 dobras. Un nouveau billet est également créé pour l'occasion : celui de 200 dobras. Le Premier ministre en place, Patrice Trovoada, déclare également que les nouveaux dobras ont une « plus grande sécurité ». Le roi Amador, emblème du pays, reste sur l'ensemble des billets, mais le centre des coupures est désormais consacré à la faune et à la flore santoméenne[1].