La direction générale des Études et Recherches (DGER) est le service de renseignement français qui, après la Libération, en , prend la succession de la Direction générale des Services spéciaux (DGSS).
Le , la DGSS est transformée en Direction générale des Etudes et Recherches (DGER).
Jacques Soustelle est confirmé à sa tête le . Dès le , André Dewavrin, responsable de la Direction technique de la DGSS, prend sa succession en tant que Directeur général.
Organisation de la DGER
Lors de sa fondation, la DGER est constituée de plus de 10 000 hommes d'origines diverses (anciens du BCRA, anciens du SOE, anciens FTP...). Parmi les effectifs, certains hommes sont des techniciens chevronnés du renseignement, d'autres des néophytes sans formation.
Le colonel Jean Chrétien, puis le lieutenant-colonel Roger Lafont sont successivement chefs du service de contre-espionnage de la DGER.
Le Service Action de la DGER
En 1944, est mis en place à Calcutta un service de renseignement français, la Section de Liaison Française en Extrême Orient, qui dispose d’un service Action baptisé French Indo-China Section (lit. "section Indochine française"), dirigée par François de Langlade, qui dépend pour emploi de la Force 136. La S.F.L.E.O. disparaît rapidement au profit de la D.G.E.R. L’état-major de la FIS, la Mission Militaire Française d'Extrême-Orient, commandée par le général Blaizot, se trouve à Kandy, à Ceylan, tout comme le bureau central de la Force 136, et la centrale d’exécution à Calcutta, en Inde. À partir de , la FIS commence à parachuter un nombre limité d'équipes de commandos, notamment au Laos[1].
Disparition de la DGER
La DGER devient le SDECE le , après une sérieuse sélection des effectifs.
Les services du Deuxième Bureau sont rattachés à l'État-Major.
Notes et références
↑Le service action d'Extrême-Orient 1944-1945 - Premiers parachutistes en Indochine - Philippe Millour - Gaston Erlom-2022-Histoire et Collections].