Cadre commercial agricole, chargé de mission à la chambre d’agriculture de la Vendée et à Promagri dans la deuxième moitié des années 1990[4],[5],[6], il est également président du conseil d’administration de l’office de tourisme municipal à partir de 1998[7]. Au cours des années 2000, il est directeur de société[8].
Après avoir annoncé son intention de quitter son poste de président de l’office de tourisme de la commune[14], il exprime, en , le souhait de se présenter à la mairie du Poiré-sur-Vie lors des élections municipales de 2001, inscrivant sa démarche dans la continuité du maire Léon Darnis[2]. Ce dernier, encarté au RPR, et alors qu’il ne souhaite originellement pas reconduire son mandat[15], apparaît à titre de « soutien actif » dans la liste adversaire du premier adjoint sortant, André Perrocheau[16]. Celle-ci n’obtient pas la majorité des voix puisque la liste « Ensemble, faisons bouger Le Poiré » — conduite par Didier Mandelli[17] — arrive en tête dès le premier tour avec 51 % des suffrages[18]. Didier Mandelli est élu maire le lors du premier conseil municipal de la nouvelle mandature[19].
Ascension locale
En , la moitié des élus du conseil général de la Vendée doit être renouvelée dans le cadre des élections cantonales. Dans le canton du Poiré-sur-Vie, Paul Bazin, conseiller sortant élu en 1967, n’aspire pas à se présenter de nouveau. Malgré un accord entre le camp villiériste et celui de l’Union pour un mouvement populaire consistant à faire élire Bernard Perrin (maire UMP d’Aizenay) conseiller régional et Didier Mandelli conseiller général (), les deux personnalités du canton se présentent l’une contre l’autre aux élections[20]. Arrivé en tête au premier tour[21], fort du soutien de la « majorité départementale » de Philippe de Villiers[22], Didier Mandelli est pourtant battu au second tour d’une centaine de voix[23], alors que l’entre deux tours a été marqué par des tensions autour d’un communiqué controversé citant des maires du canton qui auraient aspiré au retrait de la candidature du maire d’Aizenay au profit de celui du Poiré[24].
À l’été 2014, Didier Mandelli se présente aux élections sénatoriales, à la troisième place de la liste « Union pour la Vendée » (divers droite, UMP et UDI) conduite par le sénateur sortant Bruno Retailleau[37]. Le , comme Annick Billon et Bruno Retailleau, Didier Mandelli est élu sénateur, la liste ayant récolté près de 68,5 % des suffrages[38]. Il siège sur les bancs du palais du Luxembourg depuis le [39].
Un an après sa réélection au Poiré-sur-Vie, il décide de démissionner du poste de maire, action motivée d’abord par la difficulté de superposer plusieurs responsabilités politiques et, ensuite, par l’anticipation de l’application de la loi sur le cumul des mandats (à partir du )[40]. Il garde néanmoins ses fonctions de conseiller municipal de la commune et de président du conseil communautaire de Vie-et-Boulogne[41],[42].
Didier Mandelli est réélu pour un nouveau mandat de sénateur le 27 septembre 2020, sur la liste de Bruno Retailleau, qui l'emporte avec plus de 70 % des voix[48]. Proposé à la fonction le , il est officiellement élu vice-président du Sénat le suivant, succédant à Mathieu Darnaud, démissionnaire après son élection à la tête du groupe Les Républicains du Sénat[49].
Didier Mandelli est membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire du Sénat depuis le , il intervient régulièrement sur les questions environnementales et énergétiques. En , il devient notamment président du groupe d’études sur les déchets et prend des positions répétés en faveur de l’économie circulaire. Au printemps 2016, il est rapporteur d’une loi sur l’économie bleue, visant à renforcer la compétitivité des exploitations maritimes et des ports de commerce[50].
En février 2024, il est réélu président du groupe d’études « mer et littoral » du Sénat[51].
Une fois membre de l’UMP et dans le cadre de la course à la présidence du parti, en , il soutient François Fillon pour prendre la tête de la formation politique[54].
↑« Des propositions pour l’économie bleue », Ouest-France, (lire en ligne).
↑Thomas SAVAGE, « Le sénateur de Vendée Didier Mandelli réélu à la tête du groupe d’études Mer et littoral au Sénat », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Bernard Perrin, le centriste dissident », Ouest-France, .
↑« “Nous ne voulons plus passer pour des UMPF” », Ouest-France, .
↑Jean-Marcel Boudard, « UMP : Fillon a les faveurs de la Vendée », Ouest-France, .
↑« Mariage pour tous : 52 maires contre », Ouest-France, .
↑« Les opposants au mariage pour tous mobilisent 600 personnes à La Roche », Ouest-France, .
↑« 2 000 opposants au mariage pour tous », Ouest-France, .
↑« N.-D.-des-Landes : que pensent nos parlementaires ? », Ouest-France, .
↑« Ces parlementaires qui soutiennent François Fillon », Ouest-France, .
↑Ludovic Vigogne, « Primaire à droite : la liste des premiers soutiens parlementaires », L’Opinion, (lire en ligne).
↑« L’IVG inscrite dans la Constitution : le détail des votes des députés et sénateurs réunis en Congrès », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).