On peut obtenir des dicarbollides par dégradation sous l'effet d'une base de dicarboranes à 12 sommets. Ce mode de dégradation des dérivés ortho a été particulièrement étudié. La conversion se produit en deux étapes : d'abord la perte d'atomes de bore, ensuite la déprotonation[3].
Le dianion [C2B9H11]2− dérivé de l'orthocarborane est un clusternido. Le sommet dont la coordinence est la plus élevée porte par convention le no 1, de sorte que le cluster nido portant deux atomes de carbone adjacents sur le rebord de la structure correspond à l'isomère 7,8.
La diprotonation du dianion [C2B9H11]2− donne le carborane neutre C2B9H13. La pyrolyse de ce cluster nido donne le closo-C2B9H11. L'oxydation aux chromatesCrO42− de l'anion [C2B9H12]− conduit à la perte d'un atome de bore, ce qui donne le C2B7H13, qui présente deux sommets CH2[5].
↑Cet anglicisme est l'unique forme attestée en 2022 dans la maigre littérature francophone à ce sujet, jusque dans un article de la Société chimique de France daté de 1975[1].
↑(en) Igor B. Sivaev et Vladimir I. Bregadze, « Chemistry of nickel and iron bis(dicarbollides). A review », Journal of Organometallic Chemistry, vol. 614-615, , p. 27-36 (DOI10.1016/S0022-328X(00)00610-0, lire en ligne)
↑(en) J. Plešek, S. Heřmánek, B. Štíbr, L. Waksman et L. G. Sneddon, « Potassium dodecahydro-7,8-dicarba-nido-undecaborate(1-), K[7,8-C2B9H12], intermediates, stock solution, and anhydrous salt », Inorganic Syntheses, vol. 22, (DOI10.1002/9780470132531.ch53, lire en ligne)
↑(en) Mitsuhiro Hata, Jason A. Kautz, Xiu Lian Lu, Thomas D. McGrath et F. Gordon A. Stone, « Revisiting [Mn(CO)3(η5-nido-7,8-C2B9H11)]−, the Dicarbollide Analogue of [(η5-C5H5)Mn(CO)3]: Reactivity Studies Leading to Boron Atom Functionalization », Organometallics, vol. 23, no 15, , p. 3590-3602 (DOI10.1021/om049822l, lire en ligne)
↑(en) R. N. Grimes, Carboranes, 3e éd., Elsevier, 2016. (ISBN978-0128018941)
↑(en) Donna J. Crowther, Norman C. Baenziger et Richard F. Jordan, « Group 4 metal dicarbollide chemistry. Synthesis, structures, and reactivity of electrophilic alkyl complexes (Cp*)(C2B9H11)M(R), M = Hf, Zr », Journal of the American Chemical Society, vol. 113, no 4, , p. 1455-1457 (DOI10.1021/ja00004a080, lire en ligne)