Vers 1845, elle rejoint sa sœur à Paris. Alors qu'elle travaille à la copie de maîtres au Louvre, elle est remarquée par Jules Breton[2]. Impressionné par sa beauté, il réalise un portrait d'elle au travail. Jules Breton s'inspire également d'elle pour créer le personnage principal de Gabrielle dans Savarette en 1897[5] et lui rend également hommage en 1902 dans Delphine Bernard, la femme et l'artiste.
Elle expose au Salon de Paris entre 1848 et 1855. Entre 1853 et 1855, elle présente des sujets agrestes, notamment Les Moissonneuses en 1853, Bohémienne et La Petite Glaneuse en 1855[5].
Malade à partir de 1854, elle cesse progressivement de peindre, et meurt en 1864[2].
Bibliographie
M. Duclaux, Delphine Bernard, dans la Revue de l'Art Ancien et Moderne, Paris, , 219-234 p. (lire en ligne)
Jules Breton, Delphine Bernard, la femme et l'artiste, Paris, Alphonse Lemerre, (lire en ligne)
↑ ab et cJean-Louis Pavageau, Peintres & graveurs lorrains: 1833-1980, L. Harcos, (ISBN978-2-9505341-0-1)
↑Emmanuel Bénézit et Jacques Busse, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Gründ, (ISBN978-2-7000-3010-5, 978-2-7000-3011-2 et 978-2-7000-3012-9)
↑Gérald Schurr et Pierre Cabanne, Dictionnaire des petits maîtres de la peinture, 1820-1920, les Éd. de l'Amateur, (ISBN978-2-85917-469-9)
↑ a et bAnnette Bourrut Lacouture et Gabriel P. Weisberg, « Delphine Bernard au Louvre en 1847 ou la rencontre du sacré et du profane dans l’œuvre de Jules Breton », Gazette des Beaux-Arts, , p. 31