Robert Darmont crée avec succès en 1919 (peu après la Première Guerre mondiale) son entreprise française d'import de cyclecarMorgan 3-Wheeleranglaise (produites avec succès de 1909 à 1952)[2]. Il s'associe à la fin de la guerre avec son frère André Darmont (pilote de course) pour créer leur atelier de fabrication de cyclecar au 27 rue Jules Ferry à Courbevoie près de Paris.
La marque s'affranchit de Morgan en 1926 avec sa gamme de cyclecar Darmont, déclinée sous divers carrosseries (Runabout, Sporting, Camionnette, Pick-up, Sport, STN, STO, Darmont Spécial, STR, Étoile de France, Aéroluxe, ou V Junior...) avec divers niveaux d'équipements des plus rudimentaires aux plus luxueux, et divers motorisations (monocylindre, bicylindre, 4 cylindres, compresseur, de 500 à 1 100 cm3). Les versions les plus sportives s'illustrent dans de nombreuses compétitions[3].
En 1935 la marque crée son premier cyclecar 4 roues Darmont V-Junior, commercialisé avec succès jusqu’à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, qui contraint la marque à la faillite et disparition définitive. Quelques modèles subsistent à ce jour à titre d'automobile de collection ou à titre d'inspiration de modèles kit car néo-rétro.
Quelques modèles
1921 : Darmont-Morgan, moteur 2 cylindres en V de 1 084 cm3, 4 temps, refroidi par air ou par eau
1926 : Darmont Spécial, variante de la précédente refroidie par eau, 28 à 35 ch, pour une vitesse de pointe de 150 km/h
1932 : Darmont Étoile de France, variante de la précédente, avec moteur de 1 100 cm3
1935 : Darmont V Junior, variante de la précédente avec une carrosserie 4 roues
Bibliographie
2013 : Darmont Morgan, par Frédéric Viginier (président de l’Amicale Tricyclecariste de France[4]) (ISBN9782350420370)[5]