Danièle Kriegel, née Besse, en 1950 est une journaliste et écrivaine franco-israélienne.
Biographie
Danièle Kriegel est la fille de l'historienne et résistante Annie Kriegel et du philosophe Guy Besse[1]. Sa mère se remarie avec Arthur Kriegel, résistant, ancien combattant et rhumatologue qui l'adopte. Elle prend alors son nom de famille.
En , elle s'installe à Jérusalem avec son mari le journaliste, documentaliste et écrivain Charles Enderlin. Elle travaille pour de nombreux médias dont la radio télévision belge et Radio Canada.
Elle est la correspondante à Jérusalem pour le journal La Dépêche du Midi et depuis 1998 à l'hebdomadaire Le Point[2]. Selon le Journal du dimanche, elle est « une des meilleures observatrices de la société israélienne »[3].
Elle publie en 1986 avec Régine Waintrater, psychothérapeute, un livre témoignage sur les femmes et la guerre en Israël[4].
En 2010, elle publie Ils sont fous ces hébreux, treize chroniques loufoques expliquant la pluralité de la vie en Israël[5].
En 2015, son deuxième roman La moustache de Staline est un récit autobiographique écrit à la première personne sur son enfance à Paris dans une famille communiste et sur son expérience d'adulte immigrée à Jérusalem avec un regard acéré sur la société contemporaine israélienne[6],[7].
Bibliographie
Cette nuit encore, Golda ne dormira pas. Les femmes et la guerre en Israël, 1986 coécrit avec Régine Waintrater, Éditions Jean-Claude Lattès